jeudi 2 août 2012

Sub Sub Culture (I)

Il m'a suffit de lire un article dans le dernier Tsugi du mois de Février sur le défunt label de Rob Gretton, le manager de Joy Division, Rob's Records, pour avoir envie d'écrire un article sur un groupe majeur et méconnu, Doves.

En effet, il apparait que le plus grand succès de ce label, fut "Ain't no love, Ain't no use" de Sub Sub.
Vendu à 250 000 exemplaires, une belle réussite, qui leur permit un soir de jouer (en play-back) dans un Zénith parisien plein à craquer.



Ensuite, le trio, Jimi Goodwin et les deux frangins Andy et Jez Williams, commencèrent à s'orienter vers une musique légèrement différente, le son Madchester n'étant qu'éphèmere.

Une partie de leur travail, se trouve sur une compilation, "the Delta Tapes", un brouillon de ce qu'ils feront bien plus tard avec notamment ce titre instrumental

Sub Sub - The Crunch



Pour se démarquer complètement de leur image "Dance" et évoluer dans leur nouveau son plus indie-pop-rock, ils changèrent de nom, avec le sémillant Doves.

Pour ma part, je les ai connu avec cette étiquette sur le défunt AudioGalaxy, le remplaçant de Napster.
Au détour d'un bootleg, enregistré quelque part en Europe, un sacré hasard grâce au moteur de recherche.

Parmi, leur premier album, beaucoup de pépites dont "Here it Comes", "Catch the Sun", "The Man who told everything" ou "The Cedar Room".

Ma préférée restant "Break me gently"



Des gros bosseurs, non avares ce qui leur permet de sortir à la suite de Lost Souls, la compilation "Lost Sides" qui n'ignore rien de leur passé puisqu'on y retrouve parmi les titres "Crunch" et puis par exemple "Darker".




La suite de leur carrière dans quelques jours.


Eurock y comme Ulysse

Un festival commence toujours par un départ au petit matin.

En fait un festival commence un peu plus tôt avec l'achat des billets, les réservations de Train et d'Hôtel et la l'étude du transport en commun.


Comme souvent, on s'y prend au dernier moment, il reste qu'une chambre d’Hôtel à la périphérie de la ville avec 40 minutes de marche selon googlemap.


Les déplacements de foot rodent bien ce genre d'organisation, cependant, on peut être pris au dépourvu après avoir opté pour un transport en TGV, sachant bien après que le centre de Belfort est à 8 km de cette Gare. 

Optymo, au bas mot, nom du transporteur en comment du Territoire, résoudra une partie du problème avec des bus qui relie la nouvelle Gare TGV à l'ancienne dit "Ville".

De la Gare de Lyon au Lion de Belfort 

Donc au petit matin, le RER est bien plus tranquille un samedi.
La gare de Lyon un 30 juin commence à fourmiller à l'approche des vacances, mais on est encore loin du rush.

Comme les billets de TGV sont devenus tellement chers que les 1eres classes paraissent abordables.
Du coup voyage en compagnie de quelques édiles, Vincent Peillon et Fleur Pellerin.

Comme la SNCF se refait pas, arrivée avec 30 minutes de retard.

De la première Classe aux Premières Places

Un Hôtel pas cher (à 57 euros) planté au milieu des concessionnaires dans la ZAC du haut Belfort, une certaine tranquillité.

Départ en toute hâte vers le site de Malsaucy, très peu de monde dans la navette SNCF affrétée pour l’occasion mais grosse présence policière.

Un soleil de plomb à l'arrivée pour accueil et recherche de l'ombre en attendant l'ouverture des portes à 16H.

A l'heure dite, les festivaliers se précipitent vers les premières places de la grande scène et en plein cagnard.

Pour ma part, je fais le tour tranquillement et m'installe sur un banc avec vue direct sur la grande Scène.

Au programme Sallie Ford, Django Django, The Oh Sees et The Cure







La première fut une découverte pour moi, j'ai plutôt bien aimé et contrairement à ce que prétendait le dépliant ce n'est pas trop folk plutôt rétro avec quelques envolées rock.







Django² fut une déception, ils perdent vraiment en fraîcheur sur scène, avec un son plutôt electro, plus en mode épate de les Fans.




Thee Oh Sees n'avait pas une partie facile, ils ont commencé avec un public clairsemé avant que celui-ci vienne finalement y prêter une oreille plus attentive, leur début de concert était plutôt bon mais vers la fin comme un essoufflement.




Avec leurs mimiques d'usage je suppose, le guitariste-bassiste qui bouge de façon répétitive.



Le batteur gaucher qui martèle sa grosse caisse continuellement et le guitariste qui essaie de ne pas avaler son médiateur.



The Cure entre les averses ont présenté un mélange plutôt vintage de leur titres, un son reconnaissable très carré avec deux rappels et le meilleur vers la fin.




Pour le reste, j'ai revu le même show pour les Dropkick Murphys qu'il y 6 mois à l'Olympia.




Et en complément

Du coup je suis allé me balader du coté de la Plage pour écouter Kavinky blindé de monde qui a du écourter son show sur Nightcall au bout de 30s (à cause de l'Orage), ça marronnait.

 J'ai écouté Miike Snow c'est assez mou avec une voix ressemblant à Peter Gabriel.

Et François and the Atlas, encore un groupe qui distille un son à la méthode Coué, joyeux sur scène mais pas transcendant.

Pour le lendemain, visite de citadelle sous la pluie battante, les dalles glissantes et la foule omniprésente.