jeudi 20 août 2009

Deauville 2009




Hum.

Ouais je sais, je n'ai pas fait l'éloge du film qui a remporté la compétition l'année dernière, comme il se doit, mais ça va finir par arriver, un jour ...

Bref, la mi aout largement dépassée, je me suis rappelé surtout après avoir le "Trailer" d'un film labellisé, "Sélection officielle Deauville 2009", une comédie romantique lourde, à faire frémir, bref j'y reviendrais.

Tout d'abord, qui aura la charge de faire la part des chose cette année ?

Le jury sera présidé par Jean Pierre Jeunet, du costaud, lui qui a travaillé avec les studios américains et qui lui financent désormais régulièrement ses films, créant des polémiques, notamment aux Césars, il y a quelques années avec son "Long Dimanche de Fiançailles".

Ses acolytes seront:
Danny Boon, le gendre préféré des français

Patrice Leconte, qui se dit retraité des plateaux

Hiam Abbas, actrice, vue notamment dans The Visitor (le film dont j'ai pas encore eu le temps de parler)

Emilie Dequenne, actrice et qui pour ses deux premiers films a réussi a faire le grand écart entre le drame social et le drame cinématographique.

Sandrine Kiberlain, encore une actrice et qui pour le plaisir de tous prendra aussi sa guitare

Géraldine Pailhas, actrice découverte (dans tous les sens du terme) dans la Neige et le Feu (ouais y avait 3 places pour le 26, mais c'était complet)

Jean Loup Dabadie, maitres des mots et maintenant membre de l'Académie Française à plein temps


A leur charge de trouver les deux films à récompenser parmi:
Cold Souls de Sophie Barthès (1er film), avec Paul Giamatti dans un scénario à la grosse fatigue.

Harrison, Montgomery de Daniel Davila (2e film en 10 ans) avec Martin Landau

Humpday de Lynn Shilton (4e film) avec un casting d'Acteurs peu connus

Precious de Lee Daniels (2e film) qui s'offre Mariah Carey et Lenny Kravitz dans son casting

Sin Nombre de Cary Fukunaga (1er film), un habitué des récompenses avec son premier métrage (Victoria para chino) et celui-ci qui a récupéré un prix à Sundance

The Good Heart de Dakur Kari (1er film américain, 5e film), un islandais qui a pas mal raflé aussi avec Nói albínói (notamment Grand Prix du Film Nordique de Rouen), avec Paul Dano et Isild le Besco

The Killing Room de Jonathan Liebesman, qui a fait précédemment "The Texas Chainsaw Massacre: The Beginning", ici avec un casting de seconds roles, Clea Duvall, Thimothy Hutton, Peter Stormare ...

The Messenger de Oren Moverman (1er film mais scénariste confirmé)

World's Greatest Dad de Bobcat Goldthwait, un réalisateur confirmé de Show TV et surtout un acteur qui s'est fait connaître en jouant Zed dans la série des Police Academy.

9 films, il en reste encore un à coucher sur la liste.

Cette année, le festival du film Américain de Deauville rendra hommage à:
Robert Aldrich, décédé il y a plus de 25 ans, réalisateur de "Vera Cruz" et "Dirty Dozen" notamment

Les ZAZ aka David Zucker, John Abrahams et Jerry Zucker à qui on doit la série des "Y-a-t'il" soit Airplane et Naked Gun en vo.

Robin Wright Penn, actrice promue dans Santa Barbara et qui a acquis une crédibilité avec She's Lovely, Crossing Guard ou Forrest Gump

Andy Garcia, acteur d'origine cubaine, qui a obtenu son premier grand rôle grâce à Brian de Palma, ce qui lui a permis ensuite de faire un peu tout ce qu'il voulait et de jouer dans le Parrain III ou la franchise Ocean's

Harrison Ford, acteur et menuisier à ses heures, découvert dans American Graffiti, lancé par Han Solo et adoubé par Indian Jones, légèrement "has been" depuis qu'il enchaine les bides (uniquement au cinéma)

Publicité oblige, Deauville se doit d'être une vitrine pour le cinéma américain qui peut amener son contingent de films de qualité hétéroclyte.

500 days of Summer (la bande annonce vue hier) avec Joseph Gordon-Levitt et Zooey Deschanel
Black Dynamite
City Island
Gamer avec le spartiate Gerald Butler et Michael "Dexter" C.Hall
Julie & Julia de Nora Ephron avec Meryl Streep et Stanley Tucci
Like Dandelion Dust avec Mira Sorvino
Personal Effects avec Michelle Pfeiffer et Ashton Kutcher
Taking Woodstock de Ang Lee
The Open Road avec Justin Timberlake
The Private Lives of Pippa Lee avec Robin Wright Penn et Wynona Ryder
The Proposal avec Sandra Bullock et Ryan Reynolds

Et enfin la meilleur partie, "les docs de l'oncle Sam"
When You're Strange de Tom Dicillo, doc sur les Doors

The September Issue de RJ Cutler, doc sur la mode

The Cove de Louie Psihoyos

Nightmares in Red, White and Blue de Andrew Monument, doc sur les films d'horreurs

Boy Interrupted de Dana Perry

mercredi 19 août 2009

Route du Rock 2009 - Bilan

Clap de fin sur cette édition très, très moyenne.

En fait finalement à la hauteur de ce qu'on pouvait s'attendre.

En tout cas loin de ce que j'avais connu, en 1997 :
Le Eels du premier album,
le Placebo pas encore chiant,
Les Boo Radleys au somment de leur Art,
les gusGus attrayant, les très bon Swell ,
tout comme Drugstore,
le Dinosaur Jr sur la pente descendante,
le Death in Vegas en gestation.

Puis une vraie prog' francais avec
Louise Attaque (que j'ai jamais pu blairer)
Melville (dont on m'avait filé l'album et que j'ai bien écouté depuis)
Les surestimés Kat Onoma
Les sous Estimés Autour de Lucie

Et enfin les découvertes qui avaient fait pschitt comme
Geneva et Sneaker Pimps,
Les très chiants (déjà) Travis

Et de la bonne découverte avec
Natacha Atlas ou Linoleum...

Et puis dans les historiques que je n'ai pas faites:
Portishead, PJ Harvey, Spiritualized, Suede, Garbage, Fun Lovin'Criminals, The Divine Comedy, Blur, Tinderstick, dEus, Archive, (mu)Muse, DJ Shadow, Gonzalez, St Etienne, Laurent Garnier, Goldfrapp, Troublemakers, Interpol, Pulp, Mogwai, Grandaddy, LCD Soundsystem, TV on the Radio, Air, Röyksopp, Blonde Redhead, Phoenix, Girs in Hawaii, !!!, Yo La Tengo, Wedding Present, Cure, Maximo Park, Metric, Belle & Sebastian, Radio 4, Franz Ferdinand, The Smashing Pumpkins, Go! Team, CSS, Notwist, Midnight Juggernauts, The Do, Ting Tings (et j'en oublie)

Beaucoup de groupes lancés par la Route du Rock, agissant en précurseurs.

Mais pour cette édition, je n'ai pas vu de futur têtes d'affiches, plutôt quelques has been et d'autres qu'ils ne le seront jamais.

Pour ma part, j'écoute un tas de trucs nouveaux par semaine, il y a de quoi à faire, à condition d'écumer internet. Après il faut se donner le temps et les moyens d’aller écouter chacun.

Et là on ne sent pas un gros travail de recherche et la prog' ressemblait finalement à liste de seconds couteaux (au mieux).

Ça sent la fin d'une époque et peut être la lassitude de l’équipe en place.

La prochaine édition ?
Il faudra vraiment sérieusement faire le deuil de celle là avant de passer à autre chose.
J'irais s'ils s'en donnent la peine.

Route du Rock 2009 - Dimanche

Le dimanche arrive, je fais la tournée des Crèpes puis arrive hyper tôt sur le site pour éviter les désagréments de la veille.


Magnetic Friends assure les inter concerts avec délice, DJ's ils enchainent les vieux clous des 80s et 90s, on a droit à du Ride, Teenage Fanclub, Adorable ...

Heureusement qu'ils étaient là d'ailleurs.

Premier de la journée, Bill Callahan m'enchantera pour la première fois depuis 3 jours.
Sans connaître véritablement les morceaux qu'il joue, ça accroche tout de suite, on sent bien la maitrise derrière le bonhomme.



Son staff et au diapason, à part le batteur qui se mange un bon pain sur une sortie de morceau.

Après ça, Andrew Bird et sa pop ambitieuse, c'est bien parfois trop, mais au vue, enfin à l'ouie des premiers jours, c'est du velours.



En tout cas, j'ai bien aimé sa façon de jouer du violon façon ukulélé.

En 3e, Dominique A arrive, il a fait une sérieuse coupe sombre dans ses effectifs.

A(Lone) arrive sans mal avec sa guitare et ses boucles enregistrées à capter l'auditoire.
Parfois il troque sa 6 cordes pour son clavier, mais sans que cela nuise.



Il assure même finissant par le trop court, "Courage des Oiseaux".
Il a joué un set qu'on aurait voulu plus long.
N'est pas un certain gage de qualité ?

Les ours sont lachés au 4 e acte.

Grizzly Bear à l'instar, des musiciens d'Andrew Bird, occupent tout le devant de scène, le batteur sur le même plan que les musiciens, à l'extrémité.
Voilà pour le notable, le reste n'est pas vraiment à la hauteur de leurs albums que j'avais fait l'effort d'écouter.


La Route du Rock est terminée pour beaucoup, j'ai le sentiment qu'elle n'a pas vraiment commencé, elle ne le pourra jamais d'ailleurs.

On embraye sur la fin de soirée et la prestation des artistes electro.

On installe la scène de Simian Mobile Disco et Magnetic Friends chauffe l'auditoire avec un notamment un Blue Monday qui tombe à point nommé puisqu'on a dépassé largement les minuits.

Un bazar plein de fils est installé au centre de la scène et des lumières multi colores sont disposées en demi cercle.

Ça commence, le duo s'affronte au jeu de la chaise musicale sans chaise et tourne au tour de leur bazar en bidouillant en passant quelques boutons.



Les morceaux s'enchainent à vitesse grand V, quelques inédits mais ils captent difficilement l'assistance.
Au bout de vingt minutes ça commence timidement à s'emballer dans les 4 premiers rangs, derrière ça jacte à tout va.

Et fin.

Le Fort s'est vachement éclaircit, les festivaliers utilisent leur dernier jetons, pendant que les derniers de la route arrivent.

autoKratz, qui va se prendre un méchant vent, il faut dire qu'ils ne font pas illusion, le mac posé dans un coin, de l'autre côte le chanteur qui gesticule. C'est la copie confirme de leur disque joué vulgairement sans embage.

Route du Rock 2009 - Samedi

Le lendemain, passage par la Plage de Bon Secours, découverte du site, le public étalé sur le sable, écoutant à moitié endormi la prestation de "The Patriotic Sunday" un jour en avance.



Bonne petite scène, un concept vraiment intéressant, la mer, une bande de plage et la scène.


Tentative de retour au Fort Saint Père par la navette.

Très mauvais plan de vouloir la prendre après 18h30.


Une foule compacte, des bus sensés arrivés toutes les 20 minutes.

Au lieu de ça, 2 par heure et qui arrive à 10 minutes d'intervalle.

Des festivaliers qui se battent pour monter.

Des chauffeurs agressifs.

Je laisse 7 rotations avant d'arriver juste pour le concert de Camera Obscura.


J'ai raté St Vincent et Papercuts tout ça à cause d'une organisation merdique.

Le groupe écossais livre une bonne prestation, mais n'a pas le public qu'il mérite, trop mélodique visiblement pour les frêles oreilles martyrisées la veille par le béton armé de MBV.



The Kills embrayent avec leur boite à rythme et leur gros son de guitare abrasif.

Ca part un peu dans tous les sens, le son est médiocre, la chanteuse est inaudible.

Ils ont à peine de l'énergie à revendre et ce soir ça tue pas grand chose.


Peaches, phonétiquement ça fait très petites fées, on est en loin, en tout cas musicalement.

Tenue bariolée pour le groupe, très "Imagination" 80s, deux synthés, une batterie et au milieu la pèche qui court dans tous les sens.



Mais musicalement ce n'est pas trop mon truc et je quitte le fort après une petite journée.


Route du Rock 2009 - Vendredi


12 ans sans faire une route du rock et pour une raison obscure, je décide d'y retourner en aveugle, réserve avec beaucoup d'avance l'hôtel, le train, enfin tout le bordel nécessaire à un bon séjour.

Et le camping ? Pas un grand fan.

Depuis mon tout premier festoche aux Eurockéennes je garde un souvenir mitigé des nuits bercés par les mélopées d'un soundsystem.
Et quand je peux l'éviter, je n'hésite pas à casser la tirelire.


Et puis le couperet tombe.
On sent que les programmateurs ont du sérieusement ramé, rarement un festival n'avait révélé sa liste d'artistes aussi tard.

La surprise, pas bonne, un truc assez non homogène de groupes qui me sont particulièrement inconnus et qui à part MBV dont j'avais parlé amèrement sur le défunt footoir et Dominique A, rien ne me fait tripper plus que ça.

Malgré tout des noms semi connus, comme Peaches, Tortoise, Grizzly Bear et des trucs electro comme autoKratz et Simian Mobile Disco.

Pas de noms ronflants, c'est presque pas plus mal, mais ce n'est pas non plus le festival de toutes les découvertes, comme les autres éditions avaient pu le faire.

La Route du Rock d'il y a 12 ans est loin.

Maintenant c'est une entreprise rodée, qui offre 4 scènes:
Une scène de talent SFR, écouté distraitement en attendant la navette, gratuite

Une scène en bordure de plage, pas facile à trouver sans un plan et qui donnait carte blanche à 3 label indépendants, un groupe et un DJ par jour, gratuite

Une scène au Palais du Grand Large, avec 6 groupes et pour lequel il faut casquer mais inclus dans le pass "Collection"

Une scène au Fort Saint Père qui apparait de plus en plus en ruine où il faut s'acquitter la aussi d'un pass ou billet à la journée.

Finalement le seul truc qui n'avait pas bougé durant toutes ces années, c'est la période du 15 aout et le lieu Saint Malo, idéal pour voir la transhumance des touristes grand bretons, limousins, italiens ou autres.

Pour ceux qui pourraient difficilement le croire, il faisait beau ce week end là et étonnamment il y a 12 ans aussi.



En tout cas, pour le premier jour, un déluge de soleil et de chaleur, arrivé de bonne heure, on me pique mon APN d'entrée, une antiquité qui n'a même pas de micro, mais j'ai le petit de secours!

Bref j'entre et la mauvaise surprise (une de plus) c'est le nombre hallucinant de stand de bouffes (7) et surtout pas de Kebab !



Par contre il y a en a autant pour ceux de la boisson avec le sponsor historique et la pinte à 5 euros va couler à flot tout le week end. Enfin du moment que ce n'est pas de la cardinale ...


Premier concert de la journée, Crystal Stilts, devant un foule massée d'environ 500 personnes, un vendredi à 19h15 on peut difficilement faire mieux.
Un son noisy avec un chanteur aux faux airs du très jeune Lou Reed, une batteuse qui joue sans cymbale et de façon robotisé.



On est proche de ce que font les Raveonnettes qui essaie de copier JAMC du début qui eux essayaient de copier VU. Du coup à chaque copie on y perd.

La question rituelle du jour, est ce que j'aurais payé pour voir "ça" tout seul ?
Non.

Deuxième service, Deerhunter et leur chanteur à l'allure deguindée qui doit peser 50 kilos pour 2 mètres à la toise.


Au bout de deux chansons c'est le coup de massue, déjà l'écoute de leur album m'avait laissé perplexe. Mais là tout est statique et joué à deux de tension.

Au 3e top, il sera "Tortoise".
En configuration, j'épate la galerie, deux batteries, un changement de personnel/instrument après chaque morceau.



Un son très free jazz, trop pour certains, en tout cas d'excellent musiciens, trop aussi pour certains.
"Leurs amateurs ont du apprécier", formule consacrée pour ceux que ça a fait un peu chier.


En 4e position, on retrouve "My Bloody Valentine" et leur réputation jamais écornée.

Deux albums, une floppée maxi et puis pas grand chose, Kevin Shields préférant s’isoler dans son studio.

Et puis l'appel des brouzoufs est toujours plus fort.
Plus fort comme leur son qui a assommé la galerie. Distribution de bouchons pour tous, double ration pour certains.

Je reste jusqu'au bout, je me délecte de voir tous ceux qui sont devant moi, déguerpir rapidement.
Ce n'est qu'un déluge de Noisy, ou la voix cristalline de la chanteuse est indétectable.



Quelques intros sont foirées, une même refaite et le comble, le son est coupé sur une chanson, seul nous parviendra celui imposant des Marshall en batterie.

Sans doute quelqu'un est-il parti en courant et a arraché les fils au passage.

En tout cas, MBV marque les esprits et était-ce sans doute le but recherché.

Pas de passage de cinquième, pour "A Place to Bury Strangers", j'aurais bien voulu, mais "the Horrors" nous ayant lâchement abandonné et remplacé par un groupe obscur (un de plus) Snowman, je quitte la place.


lundi 10 août 2009

Concerts à Venir

Une sélection de concerts à Paris, Salle par Salle.
La 3e colonne est le prix minimum (en euros)

Bataclan
THE CULT 2/10/2009 à 20h00 37,3

KASABIAN 23/10/2009 à 20h00 34

YO LA TENGO 30/11/2009 à 19h30 30,7

EDITORS avec THE MACCABEES + WINTERSLEEP 14/12/2009 à 19h00 35,1

Boule Noire
THE LORDS OF ALTAMONT 20/10/2009
THE RIFLES 10/11/2009 à 20h00 22

Casino de Paris
AIR 11/1/2010 à 20h00 39

Europeen
LLOYD COLE 18/11/2009 à 20h30 32

La Cigale
DJ MORPHEUS + RINOCEROSE 10/10/2009 à 20h00 24,2

FLORENCE AND THE MACHINE + LA ROUX +
LISSY TRULLIE + PASSION PIT 7/11/2009 à 18h00 30

BOMBAY BICYCLE CLUB + ESSER +
JACK PENATE + SLIIMY 8/11/2009 à 17h30 30

GRIZZLY BEAR 21/11/2009 à 19h30 24,2

THE WHITEST BOY ALIVE La Cigale 4/12/2009 à 19h30 28

La Maroquinerie
1990'S + CQFD + MALCOLM MIDDLETON 17/9/2009 à 19h00 24,2

ZOMBIE ZOMBIE 9/10/2009 à 19h30 17,7

JIL IS LUCKY 13/10/2009 à 19h00 16,7

PETER BJORN AND JOHN 15/10/2009 à 19h00 23,1

CAMERA OBSCURA 16/10/2009 à 19h30 18,7

JAY REATARD 28/10/2009 à 20h00 20,9

THE INVISIBLE 1/11/2009 à 19h30 17,7

FOREST FIRE 2/11/2009 à 19h30 18,7


Nouveau Casino
THE METEORS 18/10/2009 à 18h30 19,8

JELLO BIAFRA (avec LIPSTICK VIBRATORS) 31/8/2009 à 19h30 19,8

MINTZKOV + THE BISHOPS 20/10/2009 à 19h15 16,7

THERAPY ? (avec BUKOWSKI) 4/12/2009 à 19h00 19,8

HEALTH ! 31/10/2009 à 19h30 16,7


Point Fmr
THE PASTELS 7/9/2009 à 20h00 15

Trabendo
MUDHONEY 12/10/2009 à 19h30 33

FRIENDLY FIRES 31/10/2009 à 19h30 25,3

THE HORRORS 30/11/2009


Zenith
PIXIES 15/10/2009 à 19h30 44
PIXIES 16/10/2009 à 19h30 44

ARCTIC MONKEYS 6/11/2009 à 20h00 39,5

MORRISSEY 12/11/2009 à 20h00 47,2

Quelques vieux groupes qui ressortent de leur grotte, comme Dinosaur Jr, Mudhoney, Yo La Tengo, Pastels ou Pixies.
D'autres au carrières hératiques comme The Cult ou Therapy.


lundi 3 août 2009

I'm back for the Culture !

Après un retour de flemme généralisée et une humeur vacillante, le mois d'Aout aidant, ce blog va reprendre quelques couleurs.

Jusqu'à quand ?

Officiellement, je ne connais pas la vitesse de pousse du poil dans la main et donc comme dirait un certain F. Reynaud, jusqu'à un certain temps !

Dirty Water

Dirty Water, des Standells, une des chansons que j'apprécie le plus, composée par Ed Cobb, producteur, manageur gourou des années 60 et des groupes "Garage", celui à qui on droit le célebre "Tainted Love" remis au goût des années 80 par Marc Almond et son Soft Cell.
Dans le langage des années 2000, on dirait repris aussi par Marylin Manson.

Ce Cobb s'occupait aussi de la carrière des Chocolate Watchband, apprécié pour son "Let's Talk About Girl".

D'abord le son original avec une vidéo assez drôle finalement, du groupe qui se découvre un talent de play back hors norme.



Le leader et chanteur à la voix éraillée, une fois n'est pas coutume, est un batteur, Dick Dodd.
Les postures sont typiques de ces années télévisuelles.

Et c'est un groupe qui savait jouer en live et on les retrouve quelques trente ans plus tard lors d'un concert "réunion" en 1999:



Malgré le poids des ans, le morceau et le groupe garde toute sa fraicheur.
Le concert a été enregistré et est vendu dans le commerce:



Alors, en fait le côte étonnant de ce morceau, c'est que les fans bostoniens des Red Sox, le se sont appropriés complètement.

Pas étonnant avec les paroles suivantes:

I'm gonna tell you a story
I'm gonna tell you about my town
I'm gonna tell you a big bad story, baby
Aww, it's all about my town

Yeah, down by the river
Down by the banks of the river Charles (aw, that's what's happenin' baby)
That's where you'll find me
Along with lovers, fuggers, and thieves (aw, but they're cool people)
Well I love that dirty water
Oh, Boston, you're my home (oh, you're the Number One place)
Frustrated women (I mean they're frustrated)
Have to be in by twelve o'clock (oh, that's a shame)
But I'm wishin' and a-hopin, oh
That just once those doors weren't locked (I like to save time for
my baby to walk around)
Well I love that dirty water
Oh, Boston, you're my home (oh, yeah)

Because I love that dirty water
Oh, oh, Boston, you're my home (oh, yeah)


Les Standells étant de L.A., il faut voir la patte d'Ed Cobb pour comprendre son attirance pour Boston bien que le peu des biographies qui lui sont consacrés ne parle pas du lieu de sa naissance.

Bien sur comme beaucoup de hits de ces années là, la chanson a été diversement reprise.

En tout cas, c'est par les Inmates, que je l'ai entendue pour la première fois.
Parue pour sur le premier album "First Offence", elle est devenue l'hymne du groupe, celle qui clôt tous les concerts.



Le groupe emmené par Bill Hurley est d'ailleurs assez friand de ces compositions "garage", puisqu'ils avaient l'habitude de reprendre en concert bien avant Soft Cell, "Tainted Love" et aussi le "Let's Talk About Love".

Quoi que meilleur groupe, qu'un provenant de Boston, pour reprendre "Dirty Water".
Les Dropkick Murphy's accomplissent leur mission avec beaucoup de brio.

La chanson figure sur le Live At Saint Patrick.



Autre version aussi entendue celle des Beast of Bourbon, groupe australien des années 80.