mercredi 31 mai 2023

Faits Vrillés, reprise des concerts en 2023

Reprise des concerts depuis le mois de février, hier j'ai fait mon 3e du mois seulement, car malheureusement Drahla a été annulé à cause du Covid.

Enfin j'ai pu voir the Crows à Petit Bain, après avoir tenté vainement de les voir en 2022, chose faite, une fois n'est pas coutume derrière la console et pas dans la fosse très étroite de notre péniche préférée.

Je me suis dit que compte-tenu du contenu proposé par les londoniens, ça devrait bouger pas mal devant.

Oui  cela a fini par le faire, mais le public était en mode diesel.

Le chanteur a crevé l'écran en  mode grosse prestance malheureusement de là ou j'étais quelques moment ça semblait un peu faux, mais c'est un détail, au vu de l'ensemble parfait.



Je pourrais me refaire une idée en Mai au Levitation.

2e concert du mois, le retour des Dropkick Murphys, reporté de l'année dernière, au Zenith qui semble être leur résidence secondaire à Paris.

J'avais pris les deux jours, mais je me suis ravisé, ça me semblait difficile d'enchainer.

3 artistes en première partie, au lieu d'un prévu en 2022 (the Interrupters qui passent d'ailleurs un juillet à Paris et j'y serai), Jesse Ahern (pas vu) puis les australiens de Rumjacks dans un set court et enlevé, pour finir avec Pennywise.

Rumjacks a fait dans la concision, 30 minutes de punk celtique sans fausse note, dommage ça manquait des ballades habituelles, mais au vue du temps imparti, c'était parfait.

Ensuite Pennywise nous a atomisé les oreilles avec leur punk abrasif, sans doute le groupe américain le moins bavard de cette génération et tant mieux, loin des discussions interminables de leurs comparses de Greenday ou NoFX et qui ont terminé avec quelques reprises comme le classique Stand by Me et Sabotage des Beasties, pour finir avec leur Bro Hymn.

Alors petit point pour l'organisation sur ce concert, le placement libre, si on veut et si on arrive tôt, car sans doute en raison de mesure de sécurité, la zone fosse et les places assises sont séparées par quelques cordons.

De ce fait un comptage en fosse avec un petit tatouage éphémère pour faire des allers et venues.

Si vous avez décidé d'arriver tard, des grandes chances de vous retrouver en places assises. Cela a fait beaucoup de déçus et résultat la fosse était beaucoup plus tranquille par moment.

Finissons ce report, par les DKM, le choix des chansons, ça manquait un peu de punch par moment, sans doute à cause de la défection d'un des chanteurs resté près de sa maman malade. Le son pour un zénith était correct, quelques confettis et serpentins sont venus chagriner ma bière que j'ai du protéger comme j'ai pu.



Dommage j'aurais bien voulu entendre, "You'll never walk alone", ça sera pour une autre fois.

Black Angels dans un Trianon plein, pas d'horaires spécifiques annoncés sur les réseaux spéciaux, je décide de me pointer dès l'ouverture des portes, la première partie semble déjà avoir commencé.

Musicalement, Tamar Aphek, ça pourrait être bien, mais ça manque un peu de cohésion, ça chante un peu faux, le batteur enchaine les pains, le mec au clavier est dans son  monde.

Ensuite, les Black Angels, j'avais un peu révisé les listes de tournée et forcément ils défendent pendant celle-ci leur dernier album et je fus agréablement surpris que contrairement au précédent, il est excellent, un retour au source psyché, un gros son basse batterie, parfois ça louche vers du Kraut ou du garage.



11 titres donc de "Wilderness of Mirrors" avec une partie des classiques du groupe, "Entrance Song", "Black Grease", "Manipulation", "You on the Run" pour commencer et "Young Men Dead" pour finir.

Concert complet, des gens compressés autour de la scène, j'ai fini par reculer car je supporte mal la foule qui se ne comporte pas toujours comme il faudrait, entre les gens qui fument, qui parlent très fort pendant les morceaux, qui te bousculent pour aller plus vite devant comme si leurs vies en dépendaient.