lundi 30 mai 2022

Poire en Bublic ou NoFx et ses potes on Tours.

Ce festival 2e du nom a été baladé, prévu initialement à Tours, annulé en 2020 puis reporté en 2021, il devait finalement se déplacé à Chemillé avant d'être lui  aussi annulé enfin reporté avec re Tours.

La sempiternelle phrase, 2 ans qu'on attendait ça. Oui mais là, elle est lourde de sens, car en dépit de cette longue attente, on pouvait s'attendre à un festival rudement bien préparé. Le tourneur assure que la décision de faire ce festival a été pris, il y a quelques semaines. Et donc le temps de retourner, blah blah, comme si c'étaient des amateurs.

Malgré leurs excuses, celles qui on sent, avaient préparé à l'avance par contre.

Facile de se retrancher derrière tout ça pour admettre que rien n'a été fait dans le bon sens, ou plutôt qu'en vérité c'était complètement voulu.

D'abord organiser un mini festival dans un parc expo, c'est limiter les risques financiers:

  • Loin de la ville, arrivé en bagnole recommandé
  • Non loin de la Gare aussi
  • Un parking facile d'accès
  • Une infrastructure faite pour les grands événements
  • Des lieux d'aisances 

Déjà on sent que cette entreprise est une affaire de business à l'américaine, une tournée itinérante avec des amis, sponsorisée par une marque de bière.

Celle-ci est passée une première fois en France, en 2019, à la Nef à Angoulême et avec Bad Religion, Less then Jake, Lagwagon  et NoFx en tête d'affiche, une 2e date est prévue en 2020, avec les boss et quelques autres pointure du punk américain.

Alors forcément, il est itinérant car il faut renouveler le public au maximum.

Et en matière de public pas saoul que je suis, je pris le train de Paris pour A/R vers le chef lieu de l'Indre et Loire, célèbre pour ses châteaux.

St Pierre des Corps, gare à la périphérie de Tours, au milieu des immeubles et de la fameuse gare de triage, un hôtel, un arrêt de bus et rien d'autre.

Les fameuses 10 minutes à pied du site à la gare cheres à beaucoup d'organisateurs se transforment souvent en bourbier, genre 30 minutes ce qui fut le cas encore.

Traverser un long pont surplombant la gare de triage présentant un visage vieillot, usé voire en décrépitude absolue avec un amoncellement de wagons d'un autre âge rongés par la rouille. Sympathique visage urbain qui continue avec la traversée d'une zone d'activité standard avec beaucoup d'entreprises aux parking vides qui ont semblent t-il baisser le rideaux depuis des longues années. Attrayante début de journée, où on croise quelques quidams qui se frayent un chemin au milieu des ronces pour arriver enfin dans la place non loin du Stade de la Vallée du Cher.

Un parking au quart plein avec quelques camionnettes aménagées pour passer la nuit tranquillement. Le chemin est encore long vers l'entrée avec toutes sortes de détours prévus pour éviter la foule. Mais comme on arrive par petit groupe, ça sonne creux. 

Faible fréquentation ?

Non pas vraiment, mais les amateurs de punk ce jour, n'ont d'yeux que pour NoFx et Pennywise comme on s'en rendra compte plus tard.

Une fouille rapide, où est interdit tout ce qui se mange ou se boit. Comme d'habitude, le business est le maitre mot de cette journée.

La porte d'entrée donne directement sur un immense stand de Merchandising, impossible de le louper. On en veut à nos sous à condition d'en avoir, mais surtout sur soi. Car les achats se feront uniquement en cash, un moyen intraçable de garder le pognon sans passer par la case banque, carte bleue, fisc et compagnie. 

La tournée semble être une tournée de promos pour vendre uniquement des t-shirts à la somme exorbitante de 30 euros et voire plus pour les autres goodies.

Vivant dans notre temps au 21e siècle, on a que très peu de liquide sur nous, la case merch' ne passera pas par nous. Dommage d'avoir raté cette info cruciale qu'on ne verra qu'en arrivant sur place.

2e point merveilleusement bien agencé où je rappelle le but est de boire, Drunk in Public, ne l'oublions pas. Le passage par quelque chose du 20e siècle, la transformation Argent vs Billet de Monopoly de 1 euro. Tellement difficile d'avoir un terminal CB pour tous les bars (surtout qu'il n'y en a que 3).

Le cashless, Lyf ou Lydia, je suppose, demande trop de rétro-commission, il vaut mieux acheter 50 balles de ticket puis mettre 3 plombes à tout recompter quand vient l'échange Boisson-Tickets.

Pour le choix de boisson, deux IPA et une lager pas trop dégueux pour une fois, plus quelques bières locales (toute IPA), Indian Punk Ale pour l'occasion.

Alors au meilleur de la soirée, là on la foule arrive enfin sur les coup de 19h, des files d'attentes monstrueuses à la "Banque" puis aux Bars entre chaque concert.



La désorganisation des bars, soit disant tenus par des gens qui en ont l'habitude, où la personne qui fait l'encaissement, enfin le recompte, tire aussi les bières.

Un manque de bénévoles évidents, forcément beaucoup d'organisateurs pensent recruter des gens gratos et leur offre que dalle derrière. Bon on devrait arrêter d'appeler ça des bénévoles en fait, mais des équipiers qui participent à la bonne marche du festival et qui doivent être rétribuer correctement et pas exploiter comme souvent.

Pour la restauration, une offre famélique, avec 3 food trucks qui eux acceptent au moins toutes formes d'argent. 

Pour ma part, j'en ai un peu marre de ces camions et leurs cartes qui se veulent gourmandes et chères et qui mettent 50 minutes à te fournir le dit plat, à cause de la foule mais aussi de la conception de leur produit.

Je conçois que c'est la solution de facilité pour un organisateur car il suffit de les mettre sur un parking, leur fournir éventuellement du courant et ils font leurs vies.

Mais l'offre n'est pas assez fournie.

Quand tu prévois une jauge de 5000 personnes à qui tu interdis d'amener ses propres denrées, il y a forcément un problème.

Ah oui, j'oublie de parler de l'essentiel, de la musique, des concerts et des artistes.

Je dois dire que l'option Parc Expo fait peur, ma dernière expérience remonte à loin, 1991 à Rouen pour la Mano Negra, mais j'ai le souvenir d'un son excécrable.

Mais depuis la sonorisation a fait des progrès, c'est correct aux premiers rangs mais ça se gâte un peu dès qu'on s'éloigne, surtout quand les pointures arrivent et jouent à fond les ballons.

On est arrivés trop tard pour Pinc Louds, disons qu'on les a entendus.

Ensuite Days N' Daze enchainent les titres avec leur punk country folk de bonne facture avec Contrebasse et Trompette, on dirait du NoFx acoustique.


Bombpops sont les prochains, 2 femmes aux guitares/chants et 2 hommes à la rythmique, c'est basique, Punk Sans Génie. Mais j'aime bien leur gros chat.


Avec Talco, un groupe italien et donc latin assez survolté, les premiers à faire bouger les premiers rangs qui pogoteront allégrement, enfin je dirais, même s'il est assez tôt, on sent une inertie autour de ce public de presque quadra et plus  dans la majorité.

Ce groupe originaire de Venise enchaine le sons punk légèrement ska avec leur cuivres bondissants.

C'est assez agréable dans l'ensemble, leurs textes semblent revendicatifs et puis ils ont une chanson qui s'appelle Sankt Pauli, un truc qui ne peut pas tromper, sauf moi quand ils disent une chanson sur le foot et que je comprends Sampauli. (hihi)


Pulley ayant déclaré forfait, on passe à Ignite qui font dans le lourd avec un son à saturation.
Même ayant écouté avant de venir, là ça passe pas vraiment, c'est ennuyeux, je vais prendre l'air.


On arrive donc à un groupe que j'aime beaucoup, que j'ai vu en concert à Paris (Petit Bain et La Machine) et en festival au Hellfest.

Groupe qui change de line up suivant les tournées, mais dont la setlist ne bouge pas, c'est sans doute ça leur génie, se renouveler sans rien changer.

  • Toujours Spike, le comic troupier a ses heures au chant, le seul "former member".
  • Pinch ex des Damned à la batterie, impeccable.
  • CJ Ramone  dans son attitude mais méconnaissable avec sa barbe qui avait remplacé Dee Dee quand celui ci fut écarté et qui fait figure d'ancien en tant que membre depuis 2018.
  • Joey de Social Distortion que je reconnais pas du tout.
  • Et Swami aka John Reis de Rocket From the Crypt, excellent guitariste et blagueur aussi.

Car ce groupe en fait des tonnes, c'est un show à l'américaine  avec leurs tenues flashy et qui se glorifie avec humour comme le meilleur tribute band.



On arrive au 2e star de cette tournée, un groupe rare en France et qui n'est pas passé en festival depuis le Furyfest en 2006.

Y a déjà combat dans la fosse entre les T-shirts à l'effigie Pennywise et ceux des maitres de la soirée.

Les premiers cités font un concert assez académique, carré et puissant, avec quelques reprises à la clé et surtout leurs succès notamment "Fuck Authority" que j'ai filmé et que facebook m'a supprimé et "Bro Hymn" qui résonnera bien plus longtemps après la fin de leur concert.




Dernier de la liste, NoFx, pour qui on prend les paris, Fat Mike va-t-il plus jacter que jouer ?

Ca se discute, le public se réveille enfin, soit il digérait les nombreuses bières, soit il est désormais trop vieux et ne peut plus slammer et/ou pogoter qu'un soir par an.

Je blague, il y a quelques jeunes arrogants aussi, mais qui restent bien derrières et qui font la leçon à l'heure de prendre la dernière bière.

Au Hellfest, la dernière fois que j'avais vu NoFx, c'était top, car le temps précieux fut utilisé à des fins utiles, ici qui dit blagues ne dit pas forcément bonne humeur, mais c'est leur truc, 40 ans à faire toujours les mêmes vannes, on vient pour NoFx comme pour aller voir un one man enfin one group show. ça chambre, ça rigole plus ou moins mais au moins au niveau qualité musicale c'est top.

Un bon rappel avec notamment "Don't Call Me White" et puis l'affaire est faite, il reste plus qu'à remballer.


Il nous reste quelques tickets boissons qu'on se fait rembourser par monnaie sonnante et trébuchante.

Que finalement on convertit contre des T-Shirts puisque la somme requise est suffisante.

Les bougres avaient tout prévus pour qu'on ressorte essorer (financièrement).

Après ces péripéties diverses et (a) variées, le message de We Care Booking est assez amusant.

Le gars explique leur difficulté, s'excuse pour les attentes et sur le fait qu'ils vont financièrement prendre le bouillon. Alors oui le tourneur peut être mais je pense que pour les musiciens cette tournée est assez lucrative pour tous avec les petits à cotés.

Pour ma part, je rentre à l'hôtel sans avoir mangé ce que je pourrais faire que le lendemain matin mais au moins je vais bien dormir et je me donne rendez-vous pour le prochain weekend avec un autre Festival qui promet tout autant de doute,  étant donné qu'il est complet (ou presque) et que l'organisation et le lieu a changé l'année dernière mais pour une petit jauge.

vendredi 6 mai 2022

7 à dire sur le Hellfest - Ma Toute Première Fois

En 2012, ça commençait à me titiller.

En 2013, ça devenait insistant.

En 2014, il était temps de partir en exploration de ce Hellfest.

Alors un festival comme le Hellfest qui était déjà une grosse machine mais encore en devenir, je connaissais sur le site qu'une poignée de personnes, j'avoue que faire 3 jours d'entrée, ça me paraissait un peu trop sans rien connaître du site, des lieux, des festivaliers.

Coté programmation, y a jamais eu rien à dire.

Comme j'optais pour l'option découverte, un jour, il fallait bien choisir.

Ce fut le samedi, ce qui est cocasse car désormais ce n'est pas ma journée préférée, car remplie à l'extrême.

Donc sur les Main Stages, à voir Status Quo, Aerosmith, Deep Purple, Hatebreed, Soulfly, Extreme et Dagoba.

Le choix du samedi était à vrai dire surtout axé sur Aerosmith que je n'avais jamais vu.

J'aurais pu choisir le dimanche pour Black Sabbath et Soundgarden, mais c'était les deux seules têtes d'affiche intéressantes.


Explorer les autres scènes me paraissaient être un exercice périlleux. Je passais ici et là notamment au moment d'aller chercher des trucs à boire ou à manger.

Les stands de bouffe n'étaient pas vraiment de la qualité, rarement vu une pizza aussi mal foutue.

A l'époque j'étais encore bénévole au Paléo et j'avais l'habitude de la nourriture et la variété des plats de première qualité, là c'était un choc.

C'était assez mal organisé (mais ça a énormément progressé).

Pour m'y rendre, je pris l'option Train-Train-Pieds.

Un TGV rapide jusqu'à Nantes, avec dépôt du sac à l'hôtel et passage par le Château d'Anne de Bretagne pour manger mon sandwich.

Un TER moins rapide jusqu'à Clisson.

Arrivé a destination une navette maigrelette à 9 places prises d'assaut.

Peu importe, mes pieds me conduiront à destination, sauf que le fléchage n'est fait que pour les voitures.

Les piétons, démerdez-vous.

Voilà, mon niveau d'impréparation était total.

Maps ne répondit pas vraiment à mes injonctions , je décida donc de prendre le chemin des voitures qui était moche et long.

Quelques années plus tard, j'ai refait le parcours et je suis passé par le Château , celui de mes ancêtres (haha), c'est assez cool

Arrivé sur place, le temps d'attente était assez court, même pour un billet un jour.

Je retrouva mes amis avec qui j'ai fait tous les autres HF depuis.

Mon premier gros souvenir fut Dagoba et son wall of Death dantesque (on n'est pas en enfer pour rien)


Je dois dire que j'ai passé du bon temps à écouter Status Quo, notamment avec toutes les générations de métalleux qui se dandinaient sur leur boogie rock.
Extreme n'était pas désagréable, même sur leur tube planétaire, ou j'ai vu quelques personnes émues.
Aerosmith était vraiment en très grande forme par contre Deep Purple m'a beaucoup ennuyé avec leur solo d'orgues à ne plus finir.

Le retour fut beaucoup plus facile, beaucoup de navettes payantes mais au moins la sécurité d'arriver à Nantes tranquillement.

Et le retour en TGV, le lendemain, en me disant que malgré quelques failles, ce festival méritait d'être fait sur toute la durée, ce que j'entrepris depuis mais ça c'est une autre histoire.

jeudi 5 mai 2022

7 à dire sur Levitation Psych Fest d'Angers

 En 2014, il s'est passé des choses.

J'ai fait mon premier Hellfest à Clisson en juin et puis en Septembre j'ai fait mon premier Festival Levitation à Angers.

Chose étrange, je ferais les 7e éditions cette année après l'année blanche à Angers et la double année à Clisson.

Donc commençons par Angers, qui a accueilli sa première édition en 2013 notamment sous l'impulsion d'Alex Maas, leader des Black Angels d'Austin, à travers son collectif  "The Reverberation Appreciation Society"

Ce collectif a eu l'idée d'en décliner des versions dans quelques villes américaines et européennes, comme l'a fait également le Primavera ou feu l'ATP.

C'est au Chabada d'Angers que les choses ont commencé, vers la mi septembre de chaque année.

Avec deux scènes dont une à l'extérieur sur le parking.
Pour ma part donc en 2014, pour la 2e édition avec une belle qualité musicale peu ou prou psychédélique, notamment quelques bons fers de lance de la scène comme Kadavar, Loop, Allah-Las ou Moon Duo.



J'ai plutôt aimé ce festival, mais n'ayant pas de moyen de locomotion et l'offre de transport à l'époque était très maigre, aller à pied dans cette zone d'activité un peu désertique ne m'a enchanté.

Et malgré une belle programmation 2015, je décidas de laisser tomber.

Mais en 2016, tout change, après l'inauguration de la Salle du Quai situé près de la Maine en plein centre de la Ville, le site devient plus attractif et le programmation toujours aussi bonne me permet de redonner une chance au Festival.

Le Quai possède 2 salles, une très grande dédiée au théatre (non utilisée pour le Festival) et une plus petite.

Mais la grande idée, c'est de faire du Hall qui peut s'ouvrir à l'extérieur, une salle de spectacle à part entière.

Avoir deux salles couvertes milieu septembre n'est pas du luxe dans l'Ouest et la facilité pour y aller non plus.

Et donc de 2016 à 2019, je vais enchaîner les éditions avec toujours une belle programmation sur deux jours:

Silver Apples, Liminanas, Oh Sees, Sonic Boom, Slowdive, Black Angels, Cosmonauts, the Brian Jonestown Massacre, Spiritualized, Sextile, Night Beats, Fat White Family, Frustration, Iceage, The Warlocks...


Un autre cycle va commencer, après l'année 2020 dévastatrice pour plus d'un festival.

Les organisateurs essaient de monter rapidement un petit festival mais qui sera vite annulé.

En 2021, ils se creusent la tête, car le Festival dans un lieu fermé ne peut avoir lieu dans ces conditions.

Ils retentent donc l'idée de l'organiser sur le parking du Chabada, mais cette fois-ci avec deux scènes en vis-à-vis mais avec le risque qu'ils pleuvent et avec un jauge de concert assez courte.

La Frustration et le Manque de concerts, met de la distance sur la distance à parcourir pour aller sur le site.

Je décide en plus de prendre un hôtel le plus près du festival, loin de mes habitudes de centre ville.

Une belle réussite pour cette édition 2021, dans un contexte difficile, la programmation est faite un peu de bric et de broc, mais je n'en tiens pas rigueur parce que l'on redécouvre le plaisir d'aller à des concerts.

Des très bon moments avec Slift, Liminanas, Zombie Zombie, Anika, Mars Red Sky ou Los Bitchos.


Les organisateurs embrayent dès la fin du festival pour nous annoncer que le prochain festival se tiendra sur 3 jours et changera de dates.

Finie la mi septembre, pour avoir des artistes en pleine tournée, il fallait qu'ils s'adaptent.

Le créneau de l'ancien Tinals (qui jouait un peu dans la même cour) est libre et ça tombe au milieu des Primavera.

De plus le mois de juin pourrait être plus stable au niveau température pour un OPEN Air.

Car le site de 2021 est retenu pour 2022.

Et effectivement, la programmation est excellente sur le papier avec notamment:

THE BRIAN JONESTOWN MASSACRE, KIM GORDON, KEVIN MORBY, KIKAGAKU MOYO, POND, GILLA BAND, BLACK COUNTRY, NEW ROAD, CRACK CLOUD, SNAPPED ANKLES, DRY CLEANING, DEATH VALLEY GIRLS, FRANKIE AND THE WITCH FINGERS, LUMER, AUTOMATIC, SERVO, UNSCHOOLING, GUSTAF, YOU SAID STRANGE

Le 3,4 et 5 juin, une nouvelle aventure commence.