jeudi 25 décembre 2008

Rétro Musicale 2008

Brute de fonderie !

1-Fleet Foxes - Ragged Wood
2-The Whip - X Marks Destination
3-Brothers and Sisters - Fortunately
4-The Broken West - Now or Heaven
5-Tahiti 80 - Activity Center
6-The Black Ghosts - The Black Ghosts
7-autoKratz Down & Out in Paris
8-Lotus - Hammerstrike
9-Does It Offen You Yeah ? - You Have No Idea What You're Getting Yourself Into
10-Fujiya & Miyagi - Lightbulbs

11-Get Well Soon - rest now weary head you will
12-Neon Neon - Stainless Style
13-Ra Ra Riot - The Rhumb Line
14-Poni Hoax - Images of Sigrid
15-Parka - Attack of the Hundred Yard Hardman
16-Cut Copy - In Ghost colours
17-The Prests - Apocalypso
18-Hercules & Love Affair - Hercules & Love Affair
19-Alaska In Winter - Holiday
20-Jack Penate - Matinee


21-Atomic Hooligan - Sex Drugs and Blah Blah Blah
22-Foals - Antidote
23-Rotary Ten - These are our hands
24-The Kid - Transient Blood
25-Brimstone Howl - We Came In Peace
26-They Came From The Stars I Saw Them - We Are All In The Gutter But Some Of Us Are Looking At
27-Munk - Cloudbuster
28-Oasis - Dig Out Your Soul
29-Firefox AK - If I were a Melody
30-REM - Accelerate


31-Jim Noir
32-Against Me - New Wave
33-Ting Ting - We Started Nothing
34-Zombie Zombie - A land for Renegades
35-Thieves Like Us - Play Music
36-Friendly Fire
37-Uzi & Ari - Headworm
38-Pnau
39-Dungen-4
40-Taken By Cars - Endings of a new Kind

Et puis une flopée d'albums intéressants qui suivent.
Par contre le MGMT ne figure pas parce que c'est comme ça.

jeudi 14 août 2008

Présentation Deauville 2008



En fait, pour avoir des informations, il suffisait d'aller dans l'espace PRO où est disponible le dossier de Presse qui donne les grandes lignes du programme du festival qui aura lieu du 5 septembre au 14 septembre 2008.

Commençons dans l'ordre, cette année, il rendra Hommage à Spike Lee, Parker Posey, Ed Harris, Mitchell Leisen (décedé en 1972).

La compétition mettra au prise 10 films de jeunes réalisateurs (souvent pour des premiers films):
After School d'Antonio Campos
All God's Children Can Dance de Robert Rogeval
American Son de Neil Abramson
Ballast de Lance Hammer
Gardens of the Night de Damian Harris
Momma's Man d'Azazel Jacobs
Smart People de Noam Murro
Snow Angels de David Gordon Green
Sunshine Cleaning de Christine Jeffs
Towell Hell de Alan Ball
The Visitor de Tom Mc Carthy

Deux prix seront décernés:
Le Prix du Jury et le Grand Prix.

Le Jury de la compétition sera présidé par Carole Bouquet.
Les membres seront:
Edouard Baer, Ronit Elk
abetz, Pierre Jolivet, Cédric Kahn, Bouli Lanners, Christian Mungia, Leonor Silvera, Dean Tavoularis.

Le festival de Deauville avant que la compétition n'arrive (en 1995) n'était qu'une vitrine permettant au cinéma américain de présenter quelques avant premières.
Notamment pour le film d'ouverture, qui sera cette année Mamma Mia de Phyllida Lloyd.

Ces films sont projetés avec une partie de l'équipe du film.

Les autres films présentés en avant première:
Appaloosa de Ed Harris
Dan in a Real Life de Peter Hedges
Get Smart de Peter Segal
Hellboy II: the Golden Army de Guillermo del Toro
Idiot and Angels de Bill Plympton
Lakeview Terrace de Neil LaBute
Lars and the Real Girl de Craig Gillespie
Married Life de Ira Sachs
Miracle at Santa Anna de Spike Lee
Recount de Jay Roach
The Changeling de Clint Eastwood
The Girl Next Door de Gregory Wilson
The Life before her Eyes de Vadim Perelman
The Wackness de Jonathan Levine

Et en film de cloture, Then She Found Me de Helen Hunt.

Autre thème très prisé dans le festival, ce sont les "docs de l'oncle Sam", avec comme sélection de films:
American Teen de Nanette Burstein
American Swing de Matty Kaufman & Jon Hart
Lake of Fire de Tony Kaye
Made in America de Stacy Peralta
Standard Operating Procedure de Errol Morris
Tyson de James Toback
War Child de Christian Karim Chrobog

Depuis l'année dernière, le festival du film américain de Deauville a lancé un nouveau rendez-vous, les nuits américaines avec une sélection de grands films et classiques du cinéma avec le concours de la Cinémathèque Française.
Les projections ont lieu désormais tous les jours 24h/24 dans les cinémas Déauvillais (le Casino et le Morny Club).

Cette année, 5 thèmes seront représentés:
La science fiction, le film noir, la comédie, le mélodrame et la comédie musicale.
En plus, une fois par jour à 11h, seront projetés "les introuvables de Deauville":
Mac Beth d'Orson Wells
Force of Evil de Abraham Polonsky
Secret Beyond the Door de Fritz Lang
Letter From An Unknown Woman de Max Ophuls
Shock Corridor de Samuel Fuller.

Bien sur auront lieu les traditionnels photo call réservés au professionels des médias et dument accrédités ainsi que les conférences de Presse auquel avec un peu de les chance les festivaliers (badge P) peuvent participer.

Un badge PUBLIC dont le prix a très peu varié qui est à 145 euros.
Ce badge permet d'assister à toutes les projections qu'ont lieu dans le cadre du festival dans les limites des places disponibles sauf pour les avant premières qui ont lieu en "Prime Time".
Pour celles-ci, le public doit aller récupérer une invitation tous les jours.
Un nombre d'invitation qui varie selon la qualité de l'Affiche et surtout du "nombre de people" qui s'y rendra.

mercredi 13 août 2008

Plancher pour Deauville

J'ai envie de retourner grandement au cinéma mais pour l'instant la production mondiale m'y enchante pas, l'été c'est les blockbusters.

Pile au moment ou j'aimerais voir des films un peu plus intimistes, avec des vraies histoires et pas des monstres ou des méchants qui s 'attaquent à la paix mondiale (des amériques.. du nord)
C'est vrai que certains de ces films, Blockbusters sont de plus en plus réalisés avec maestria dans les effets spéciaux avec une histoire deux fois plus épaisse qu'une feuille de papier à cigarettes, mais ça reste une "franchise", pas de nouveauté, des films bien ancrés dans le genre.

Hancock la première demi heure est assez excellente, mais après l'histoire rentre plus dans le rang des modèles de super héros américains.
Des blockbusters qui attirent des acteurs chevronnés comme Edward Norton ou Tim Roth dans Hulk, enfin ils sont là pour relancer la série cinématographique qui s'est pris les pieds dans le tapis dans le premier volume.
Jules Verne revisité en 3D, oui mais dans certains cinémas seulement, en attendant quelques scènes justement tournées pour cela, comme la descente sur des rails largement pompée sur le temple maudit.
Le film est assez intelligemment réalisé, oui mais surtout pour des pré ados, pas de quoi se pamer là.
Et puis des relances qui ne s'imposent pas, un X-Files figé ou il se passe rien, sauf que Mulder et Scully dorment dans le même lit, après le néant sur une histoire de voyant et de régénération.
Un mauvais épisode transposé au cinéma, on est bien de loin de Tooms.

Bien sur il y a les films tout justes sorti comme Wally chef d'oeuvre annoncé.
Un documentaire sur la vie de Chet Baker sorti confidentiellement.

Et des films qui osent prendre le risque de sortir en plein moi d'aout, espérant de tenir la corde jusqu'à la rentrée, comme ce film avec Zabou, Jacques Gamblin et une poignée de jeunes acteurs au top de leurs forme.
Un bon film de Remi Bezançon qui ne sombre jamais dans le pathos.

C'est la crise pré festival du cinéma américain de Deauville en fait, la semaine de gavage, une quarantaine de films à voir en moins de 10 jours en évitant les avant premières nauséabondes avec le quota requis de star et la sécurité sur les dents.

Une compétition du films indépendants, un label qui cependant, ne garantie pas une qualité forcément mais qui ouvrent toujours plus de perspectives que le thriller, la comédie romantique ou le buddy movie de base.

Des films où on ose encore prendre des risques sans calibrer les doses nécessaires pour que tout le monde soit content à la fin.
Deauville c'est aussi une belle ouverture sur des documentaires qui à part des insectes ou des animaux polaires ont rarement voix au chapitre.

Mais ce festival c'est aussi le défile de stars réglementaires, les has beens, les fêtards, les pseudo stars du petit écran qui finissent toujours par gâcher la vue.
Franchement on pourrait s'en passer et laisser seuls les professionnels (ceux qui présentent leurs travaux) s'exprimer mais le festival y survivrait-il ?

En attendant comme d'habitude des velléités pour y aller à ce traditionnel festival.
145 euros pour un pass qui permet de voir les films du matin, mais pour le soir, n'y comptons pas.
De toutes façons c'est du tape à l'œil.
En semaine par rapport au week-end, il reste seulement ceux qui s'y intéressent vraiment.
Les séances à 8h30, 11h, 13h, 15h, 17h, tout est possible.

Avec un peu de chance, on peut même gratter les professionnels des médias et aller aux conférence de presse.

Mais il faudra attendre la mi aout pour connaitre un peu plus de la programmation, des hommages ou des avant premières.
Seulement connait-on la composition du Jury avec Carole Bouquet comme présidente, Edouard Baer, Cedric Kahn (un habitué), Bouli Landers, Ronit Elkabetz, Christian Mingia, Leonar Silvera, Pierre Jolivet et Dean Tavoularis.

Avec en point de mire le début de festival pour le vendredi 5 Septembre.

jeudi 7 août 2008

Braquage à l'anglaise

Braquage à l'anglaise, "Bank Job" en Vo, un titre qui se veut un double clin d'œil au Braquage à l'italienne et dans la vo, Italian Job.
Lui même un remake de The Italian Job, L'or se barre en français, excellent film avec Michael Caine.



« Le meilleur film de braquage depuis Ocean’s Eleven », si on en croit un « tag line » sorti du dernier numéro de Première, avec une énorme campagne d’affichage, où on peut voir la gueule de Jason Statham.



Je parle de gueule, parce que cela en est une, depuis le casse au box office du Transporteur 1 et 2, son physique de brute sympathique est bien connu.

Et puis, il a aussi tourné dans Braquage à l’Italienne et quelques films d’action bien sentis comme Cellular et les deux films de Louis Leterrier (réalisateur aussi du dernier Hulk).

Mais c’est surtout l’acteur fétiche de Guy Ritchie (3 films en commun) avec qui il a tourné son premier film, Lock, Stock and Two Smoking Barrels (Arnaques, crimes et botanique), et son deuxième film Snatch qui a vraiment lancé sa carrière.

Un acteur physique, une certaine gouaille bien britannique et pas mal de classe finalement, bien à l’aise dans le rôle du « cerveau » du braquage de la Lloyd Banks à Baker Street.

Oui, oui Baker Street, la rue ou créchait jadis le grand Sherlock Holmes.
Et justement dans le casting un autre « célèbre détective », David Suchet, alias Hercule Poirot qui depuis presque 20 ans, dure au petit écran (jusqu’à épuisement des histoires d’Agatha Christie).



Suchet donc qui joue là avec délectation le rôle d’un patron de boite de nuit, arroseur de flic véreux et qui donne dans l’assassinat à ses heures.

Ici point de plan machiavélique ni de gadget high tech, enfin si des talkie walkies, pour s’emparer du contenu des coffres, on creuse, on passe sous la banque et le tour est joué.
Il faut dire que l’action se situe au début des années 1970.
A l’époque une banale porte blindée réputée inviolable, un système d’alarme rudimentaire et les voleurs n'avaient plus qu’à aller mendier dans la rue pensaient les directeurs des banques.

Un tunnel donc et il y a plus qu’à cueillir les brouzoufs et surtout certaines photos qui compromettent l’état britannique.
Parce que la raison essentielle de ce casse est de faire disparaitre des preuves dont se sert un extrémiste noir anglais Michael X qui s'en sert comme paravent pour ne pas « tomber » dans ses diverses activités criminelles.

Les services secrets anglais « engagent » donc une équipe d’amateurs dans le besoin pour récupérer tout le matos tout en continuant d’avoir les mains propres.
Sauf que forcément ça dérape, il y a beaucoup plus dans les coffres qu’escompter et du coup, les voleurs se retrouvent avec l’état, le leader noir et la pègre sur le dos.


« D'après une histoire vraie ».

Disons que ce casse a bien eu lieu et que les protagonistes se sont éparpillés dans la nature sans que personne ne remette jamais la main sur le butin ni sur ces même voleurs.

Après les scénaristes arrangent à leur sauce, le flirtage des personnages et l’amateurisme très professionnel des braqueurs.

Quant au réalisateur, parlons-en, Roger Donaldson, le nom fait tilt tout de suite.
Son nom fleure bon les années 80 avec quelques films marquant pour les ados dont je fis parti comme Cocktail, Sens Unique et le Bounty avec Mel Gibson.

Dans les années qui ont suivi, il n’a pas perdu le fil continuant dans la même veine avec largement moins de succès, Guet Apens, le Pic de Dante, La Mutante ou la Recrue.

Ici on retrouve une certaine efficacité, même si on reste finalement dans un registre assez impersonnel mais bien temporel.

C’est assez plaisant, on retrouve l’ambiance début des années 70 qui est non sans rappelée celle de la série Life On Mars, avec notamment une bande son qui dépote pas mal.

Dans son registre, Jason Statham est très bien, mais il serait peut être temps qu'il en change justement.
Pas pour l'instant,il n’a pas fini de tourner et là je ne parle pas de mise en orbite.

Il continuera à nous faire braquer nos yeux dans les salles obscures avec la sortie prochaine d’un Transporteur 3 et d’un « Brazilian Job » avec Mark Walkberg et Charlize Theron.

lundi 7 janvier 2008

Rétro Cinéma 2007

Triste année 2007, non pas par la qualité (bien que) mais par mon désintérêt grandissant pour les salles obscures.

65 films vus cette année contre 89 l'année dernière.
Et parmi ceux-ci pas forcément des grands chefs d'oeuvre, j'ai raté sans doute quelques films.

La faute a des semaines vides ou j'ai enchainé 3 ou 4 films au détriment des bonnes semaines où je n'ai rien vu.

La faute aussi aux nombres grandissants de séries que j'ai commencé cette année comme Journeyman, Chuck, Skins ou Supernatural.
Plus celles que je continue de suivre assidument comme Lost, 24, Weeds, HIMYM, 4400, Dexter ou Heroes.

Du coup avec un temps libre non extensible, il ne m'est plus possible d'assurer de permanence cinématographique.

Néanmoins, j'ai quand même réussi à extraire de ces 65, 10 films.

Le tiercé gagnant:

1-This is England



Le générique m'a rappelé beaucoup de souvenir, le gamin ayant à peu près le même âge que moi.
Sinon j'ai bien aimé cette chronique sombre de la vie d'un gamin qui bascule petit à petit.

2-Persepolis



J'avais beaucoup aimé la BD, j'ai tout autant aimé l'adaptation cinématographique.
Beaucoup d'effort pour rendre toute la noirceur ironique de cette chronique.
A souligner, le doublage français de qualité avec en première place Danielle Darrieux excellente dans le role de la mamy très moderne.

3-Zodiac



Une quête plus qu'une enquête bien menée par le trio Robert Downer Jr toujours très à l'aise dans un rôle d'alcoolo-drogué, Mark Ruffalo enfin sorti de ces comedies gnantifiantes et Jake Gyllenhaal qui enchaîne à son rythme les roles marquants après Jarhead et Brokeback Mountain.
Ca plus la maestria de David Fincher qui domine bien son sujet.

Puis:
4-Control
5-Mise a Prix
6-Die Hard 4
7-Hot Fuzz
8-99 F
9-Interview
10-L'illusionniste

En gras les deux films français méritant.

La liste des films que je voulais voir et que j'ai raté:
Letters from Iwo Jima
La nuit nous appartient
Cow Boy
L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford
Les promesses de l'ombre
Inland Empire
28 jours plus tard
Je suis une légende
Gone baby Gone ...