jeudi 31 décembre 2020

Concerts 2020...

 


...est une sérieuse blague, bien qu'au contraire de beaucoup de personnes j'ai pu en faire quelques un notamment grâce à une accalmie en septembre qui m'a permis de faire deux festivals à petite jauge.

Le temps de découvrir quelques artistes, notamment Structures et Dombrance.

Mais beaucoup d'artistes ont décidé donc de sortir de coffre fort quelques concerts de bonne facture comme King Gizzard and the Lizard Wizard, d'une tournée que j'avais eu le plaisir de voir ou KVB d'un concert que je n'avais pas pu faire à la Cigale.

Et d'autres ont carrément enregistré des sessions lives rien que pour nous diffusées sur facebook, youtube notamment Fontaines DC et même des fois sorties en album comme Oh Sees.

J'ai fait un petit résumé de ces albums, single, EP en choisissant un titre par "Concert" sur  cette playliste Spotify

dimanche 27 décembre 2020

Une année 20/20 musicale


Quel verdict difficile à donner, j'ai écouté beaucoup de bon albums, un notamment en boucle dès sa sortie, Antarctica de Flat Worms, je m'étais dit à force, il y a bien quelques artistes qui vont sortir d'autres productions qui vont le supplanter et finalement non.

 Alors certains diront, tout ça parce que c'est produit par Steve Albini et Ty Segall, oui et non, oui par ce que c'est justement ce son que j'aime et non parce qu'à l'origine je ne savais pas que c'était par eux.

Dans le même style de musique quoiqu'un peu plus sophistiqué, John Dwyer aura marqué les esprits en sortant 2 albums, un album "live" sans public et un dernier album avec des morceaux expérimentaux, le premier "Protean Threat", avec un format court de chanson, psyché, exploitant à fond le jeu des 2 batteries, sous le nom Osees, pour un changement léger de style, le deuxième plus expérimental faisait la part belle au krautrock. 

On reste toujours aux USA, à Detroit, dans l'ordre de ce que j'ai beaucoup écouté cette année, avec Protomartyr et "Ultimate Success Today", beaucoup de fois car je n'arrivais pas à trouver la clé de cet album, alors comme j'ai beaucoup aimé tout ce qu'ils avaient avant, j'ai cherché, je ne voulais pas passer à côte de quelque chose, je crois que je vais y arriver enfin j'espère. 

En France, on n'est pas en reste avec ce que propose les anglo-saxons avec notamment Slift et Pogo Car Crash Control qui ont sortis deux albums de haute tenue, l'un avec un son psyché assez lourd et l'autre plus léger, abrasif voire métallique. 

2020 aura marqué aussi les retours, Bob Mould en premier de nouveau énervé avec un magnifique albums, les Dead Ghosts, catégorie revenant de qualité, 5 ans après leur dernier disque et enfin surtout Lowrider qui avait disparu depuis 20 ans. 

On aura aussi remarqué l'arrivée des branleurs australiens punks, The Chats, suivis en fin d'année par Mini Skirt et Unknows. 

J'aurais découvert par l'entremise des tests à l'aveugle pléthore d'artistes notamment Hey Colossus qui ont un album que je vais dévorer l'espace d'un en weekend ou des artistes sur lesquels je vais reprêter l'oreille moultes années après avoir perdu leur trace comme "I like Trains". 

Et puis aussi, des confirmations comme  Lithics,  Bambara, The Beths, Rolling Blackouts Coaster Fever ou The Vacants Lots, notamment et quelques déceptions aussi avec  Beach Slang, Idles (enfin tout est relatif)  Real Estate ou Future Islands.

Une année riche une fois de plus qui malheureusement ne m'aura pas permis de voir à l'œuvre tout ce petit monde. Mais c'est partie remise. 

D'ailleurs, pas d'albums enregistrés en session, notamment "Levitation", sont sorties en fin d'année, j'y reviendrais pour un classement également.

Voici donc le classement

1 - Flat Worms - Antarctica


2 - SLIFT - UMMON
3 - Lowrider - Refractions
4 - Bob Mould - Blue Hearts
5 - Protomartyr - Ultimate Success Today
6 - Lithics - Tower of Age
7 - Hey Colossus - Dances / Curses
8 - BAMBARA - Stray
9 - The Chats - High Risk Behaviour


10 - Silverbacks - Fad
11 - Pogo Car Crash Control - Tête blême
12 - Rolling Blackouts Coastal Fever - Sideways to New Italy
13 - Tiña - Positive Mental Health Music
14 - Dead Ghosts - Automatic Changer
15 - The Vacant Lots - Interzone & Damage Controls
16 - Fuzz - III
17 - Working Men's Club - Working Men's Club
18 - Then Comes Silence - Machine
19 - The Beths - Jump Rope Gazers
20 - Rose City Band - Summerlong
21 - Kacy & Clayton - Plastic Bouquet
22 - Fontaines DC - A Hero's Death
23 - Osees - Protean Threat
24 - I LIKE TRAINS - KOMPROMAT
25 - Little Barrie - Quatermass Seven
26 - IDLES - Ultra Mono
27 - Jarvis Cocker - Further Complications
28 - Car Seat Headrest - Making a Door Less Open
29 - The Garden - Kiss My Super Bowl Ring


30 - Throwing Muses - Sun Racket
31 - Dehd - Flower of Devotion
32 - Metz - Atlas Vending
33 - Porridge Radio - Every Bad
34 - Wax Chattels - Clot
35 - Shopping - All Or Nothing
36 - Nothing - The Great Dismal
37 - Andy Shauf - The Neon Skyline
38 - Mourn - Self Worth
39 - A. Swayze & The Ghosts - Paid Salvation
40 - bdrmm - Bedroom
41 - The Unknowns - Nothing Will Ever Stop
42 - 錯乱前戦 - I am SAKURAN-ZENSEN
43 - Thurston Moore - By The Fire
44 - Population II - À La Ô Terre


45 - Nation of Language - Introduction, Presence
46 - Mini Skirt - Casino
47 - No Age - Goons Be Gone
48 - Eyedress - Let's Skip to the Wedding
49 - Julien Gasc - L'appel de la forêt
50 - Kestrels - Dream or Don't Dream




Hors du classement de 2020...

..And You Will Know Us by the Trail of Dead - X: The Godless Void and Other Stories
Andy Bell - The View from Halfway Down
Baron Crâne - Commotions


Billy Nomates - Billy Nomates
Cafe Racer - Shadow Talk
CATHEDRALE - Houses Are Built The Same
Causa Sui - Szabodelico
Chicos de Nazca - Rainbow See the Seal
Cindy Lee - What's Tonight to Eternity
Daniel Deluxe - Ghostrunner (Original Soundtrack)
Emma Ruth Rundle & Thou - May Our Chambers Be Full
En Attendant Ana - Juillet


envy - The Fallen Crimson
Frankie and the Witch Fingers - Monsters Eating People Eating Monsters...
Future Islands - As Long As You Are
Girl Friday - Androgynous Mary
Guided By Voices - Mirrored Aztec
Hockey Dad - Brain Candy
Hum - Inlet
Il Quadro di Troisi - Il Quadro di Troisi
Ist Ist - Architecture
Jesu - Terminus
Juniore - Un, Deux, Trois
Kelley Stoltz - Ah! (Etc)
Khruangbin - Mordechai
King Gizzard And the Lizard Wizard - K.G.
Kölsch - Now Here No Where
L.A. WITCH - Play With Fire
Lane (Love And Noise Experiment) - Pictures of a Century
Lebanon Hanover - Sci-Fi Sky
Linea Aspera - Linea Aspera LP II
Real Estate - The Main Thing
Ricky Hollywood - Le sens du sens


Ringo Deathstarr - Ringo Deathstarr
Roisin Murphy - Simulation
Singapore Sling - Good Sick Fun With Singapore Sling
Soccer Mommy - color theory
Soft Kill - Dead Kids R.I.P. City
Sports Team - Deep Down Happy
The Dream Syndicate - The Universe Inside
The Flaming Lips - Deap Lips
The Grogans - Day / To / Day
The Intelligence - Un-Psychedelic in Peavey City
The Orielles - Disco Volador
The Proper Ornaments - Mission Bells
The Sonic Dawn - Enter the Mirage
The Strokes - The New Abnormal
The Wants - Container
The Warlocks - The Chain
Waxahatchee - Saint Cloud

samedi 26 décembre 2020

Il fut un temps...

 


...où je tapais la liste des albums écoutés ou en partie entendus dans un fichier.

Mais c'est un temps révolu, désormais ma technique c'est de mettre un le premier titre de chaque album dans une playlist, j'ai donc une liste assez synthétique, très brute, sur spotify, intermédiaire décrié à raison mais dont j'ai du mal à me passer vu son côté pratique.

Quel dilemme de devoir défendre les artistes et de servir derrière de cet arme qui les empêche d'être rémunérés à leur juste prix.

J'ai pris des habitudes sales fainéants, j'écoute en streaming, je devrais acheter plus de disques, cette année est encore plus criante, car je ne sors plus, pandémie et confinement, plus de concerts, plus le moyen d'acheter en direct au merch'.

Il fut un temps, donc ou j'avais des objets que je pouvais tenir dans les mains, là je n'ai plus rien, je ne vais même plus sur bandcamp, commander et recevoir les précieux colis de peur de ne pas pouvoir allez les chercher.

Période de merde ou vieillissement et perte d'appétit musical ?

Je me tâte  dans ma réponse à un moment ou je suis encore indécis à donner mon classement des meilleurs albums de 2020 et pourtant il y eu des sorties intéressantes.

Ma playliste compte 338 albums, preuve qu'il y avait de la matière et donc à la fin ça sera mon classement, ça reflètera mon humeur à cet instant là, la vérité de ce 26 décembre.


Dans 3 jours ça sera peut être différent.



lundi 14 décembre 2020

Les Fans Aiment aussi

 La fin de l'année approchant, le retour de sempiternel classement de fin d'année aussi, c'est pourquoi je pars à la chasse des nouveautés 2020, ne voulant laisser personne sur la route.

N'achetant plus de magazine musical, ne lisant moins de webzine, ma source d'information est assez limitée, vive donc le DYI.

Il m'est venu l'idée assez simple d'exploiter mes anciennes listes de streaming année par année, je n'ai pas forcément vu des choses rares mais quelques albums qui m'avaient échappé jusqu'à là, notamment le dernier "Dead Ghosts".



Et puis, avec l'aide de "Les Fans aiment aussi", j'ai commencé à parcourir les groupes de proche en proche, je dois dire, moi qui dis souvent du mal de spotify (notamment la recherche qui ne prend pas en compte tes favoris) que c'était plutôt bien foutu.

Et donc hier soir tard, vers 3h du matin, je suis tombé sur cet album de "Mini Skirt", l'album serait sorti en juillet. Comme je ne veux pas m'embrouiller l'esprit avec des critiques de lambda, j'écris tout de suite ce que j'en pense ici. Sans le savoir, je les pense australiens et j'ai raison.




Sacrée bonne surprise, un premier album, une poignée de singles, un EP en 2016 que j'écouterais plus tard, "Casino", 10 titres en 33 minutes, un genre plutôt garage, une voix rocailleuse, genre Lemmy à 20 ans, les envolées de guitares me font penser parfois à du  Hüsker Dü (6 paragraphes pour en arriver, là, je radote), très mélodique, punchy, rageux.

En tout cas, j'écoute, j'écoute, 4e fois depuis hier, des petits solos courts dans le bon esprit.

Leur bandcamp.



lundi 30 novembre 2020

Billet d'Humeur de Retard

 On se croirait revenu au bon temps des mots d'excuses pour expliquer le retard le matin au CPE.

Aujourd'hui, ce qui m'est arrivé est véridique

Après une courte nuit, celle du dimanche au lundi est souvent de cet acabit, mon doux réveil sonne à savoir avec Goo Goo Muck des Cramps, il est 8h, bonjour.

Comme c'est le smartphone qui fait office de réveil, la tentation de regarder toutes les conneries des RS est grande et je n'y échappe pas, mais plus que tout ça je regarde si effectivement, j'ai battu mon pote sur MPG grâce à un doublé de Mama Baldé de Dijon contre le Nice de Viera, que j'avais mis pourtant remplaçant mais qui est rentré à cause d'un match moyen de Lucas Paqueta.

Bref, oui je suis presque en contemplation, puisqu'on s'était envoyé quelques messages le weekend, très courtois cependant, lui avant faire croire d'un râteau, mais je sais resté fairplay en fait.

Je m'égare à la fois ici dans la rédaction de ce billet mais aussi en cette matiné brumeuse à tout point de vue, vapeur de la salle de bain, je prends mon temps un peu trop et il faut que je m'active car le matin tout est souvent affaire de secondes, perdues ici et là.

Je pars de chez moi à 8h45, sachant que mon bus pour les Mureaux est à 9h, en prenant un bus RATP tout est encore possible et habituel, je passe devant les travaux de ma rue, jetant un coup d'oeil, tel un inspecteur des travaux finis, je ne vois pas vraiment d'évolution.

Un peu plus loin, sur la place Charras idem, des travaux, mais là ça avance et ça s'active, tout est complètement fermé avec déviations pour les piétons et merde je vois au loin mon bus au feu, aucune chance que je ne puisse l'avoir, mais il m'en reste un pour arriver à l'heure, encore une fois ric rac, mais ça va passer.

Résultat, je prends encore plus mon temps et là à ma grande surprise, je vois attacher à une palissade de travaux mon sac à provision Monop' que j'ai perdu y a 10 jours, j'ai toujours pensé que c'était dans la zone de Charras qu'avait eu la perte et finalement quelqu'un l'avait trouvé et l'avait placé en évidence, merci à lui car je m'étais attaché à cette petite boule de tissu avec qui j'avais partagé tant d'aventures du côte de Bastille, là ou je l'avais adopté un mercredi soir.

L'application RATP m'indique 5 minutes d'attente, ça devrait être bon, ce n'est plus trop la foule depuis le confinement, je suis seul mais une femme arrive, elle scrute les horaires affichés et a l'air de s'impatienter.



Le 275 arrive doucement, je monte à la 2e porte ce magistral bus à soufflet ou il y a environ 5 personnes, il y a encore 3 mois, c'était plein, mais avec le confinement la majorité des Courbevoisiens restent chez eux à télétravailler, bons nombres doivent avoir leurs bureaux à la Défense.

La dame impatiente monte à la porte de devant et sermonne le chauffeur pour son retard supposé de 1 minute d'après les horaires qui précisent pourtant qu'ils sont donnés à titre indicatif.

Résultat on perd du temps, c'est l'effet armée des 12 singes, en voulant prévenir d'un truc, ça finit vraiment par arriver, je sens que mon affaire commence à être compromise.

On finit par partir et voilà que le feu du boulevard circulaire passe à l'orange et le bus s'arrête.
Merci madame, 50 secondes encore de perdu et mes illusions avec.

Comme dirait Marty, pourquoi avoir un timing aussi compliqué, bah la réponse, c'est parce ?

Et oui pourquoi prendre le dernier bus pour aller aux Mureaux ? 

Enfin pas tout à fait le dernier, mais la fréquence après 10h passe à 30 minutes mais rien entre 9h et 10h.

Résultat me voilà à devoir attendre une heure pour prendre un bus alors que j'aurais pu dormir une heure de place, car elle est là, la réalité froide et absolue.

Tout ça parce que cette femme et si on résume un peu, Patrick Viera et son équipe de baltringues,  aussi finalement ont chié dans mes bottes.

Voilà pourquoi je suis en retard, monsieur le CPE.

PS: il y a beaucoup de "b" dans cet article et forcément la touche du clavier déconne.

jeudi 14 mai 2020

Merci pour le service

Comme j'ai eu le privilège de faire mon service militaire en dépit de mes tentatives pour y échapper, j'ai eu droit au cocktail de vaccins obligatoires, parmi eux, le vaccin anti grippe et anti méningite.

Mais avant toute chose, je vais faire un récit de mon intégration militaire.

Le jour ou je suis arrivé pour mon intégration était 5 jours après les autres, car mon ordre d'affectation avait pris du retard, perdu dans les méandres de l'administration.

Cela m’inquiétait fortement, d'avoir rien reçu, car j'avais ma rentrée universitaire le 1er Septembre 1994 et on était le 1er Decembre 1993, avec 10 mois à faire c'était déjà problématique, car à l'origine je devais partir le 1er Octobre, je faisais donc partie et je l'appris plus tard de la 93/12.

Pas encore commencé, j'avais déjà des emmerdes.

J'étais passé à l'antenne locale à la caserne Saint Vivien à Rouen, le préposé m'avait fait un ordre manuscrit avec un départ le lundi 6 décembre 1993.

La destination était Oberhoffen, ville alsacienne à quelques encablures de la frontière allemande.
J'allais intégrer les prestigieux 12e régiment d'artillerie, moderne unité doté de LRM.



Un périple en train de 7 heures pour arriver jusqu'à Haguenau, la gare que je croyais la plus proche.

Arrivé sur place, je m'attendais à être accueilli par des officiers en uniforme.
Mais il n'y avait personne.

Je téléphonais et je tombais sur les sous officiers de la "semaine" qui étaient au courant de rien.

La "semaine" est une unité de la caserne avec un officier et un sous officier qui sont en charge de faire fonctionner une partie de l'administratif de la caserne, ça dure une semaine et ça tourne parmi les encadrants.

Après quelques recherches de leur côte, ils vinrent me chercher en 4L, visiblement ça leur faisait plaisir de sortir de leur quotidien.

Premier jour, c'est l’intégration, tout était bien calme, mes futurs camarades étaient déjà en train de réaliser leur classe et donc pas d'encadrant pour m'expliquer le pourquoi du comment.

Je fis un tour rapide pour récupérer uniformes, t shirt, slip, chaussettes, rangers et survet chez le Fourrier, puis passage par l'administration et ensuite par l'infirmerie.

Les médecins titulaires étaient de sortie, il restait que des appelés, dont un aspirant qui n'avait pas envie de bosser.

L'appelé qui me fit le vaccin savait pas trop comment s'y prendre, de quoi s'inquiéter un peu, l'aspirant me rassura, me prévenant qu'on avait très peu de chance de contracter la maladie même en cas de mauvaise injection.

Ensuite, le tant redouté épisode du coiffeur arriva et là, personne encore, tous les appelés coiffeurs étaient absents, ils étaient en train de crapahuter dans les bois.

Le seul présent était un coiffeur professionnel qui venant couper les cheveux des cadres engagés.

Il me fit une belle coupe, j'avais les cheveux pas très courts finalement à part derrière la tête, il m'expliqua que c'était là l'essentiel avec le béret sur la tête ça devait aller.

Je découvris ensuite la chambrée par 6, spartiate mais bien tout de même, les locaux étaient relativement neufs, les toilettes et les douches étaient modernes.

Quelques temps à attendre, avant de rencontrer mes collègues, beaucoup étaient très jeunes, je faisais figure d'ancien du haut de  mes 24 ans même au près des engagés de ma batterie.

Car oui une compagnie dans un régiment d'artillerie, c'est une batterie et ses membres sont des canonniers.

Comme j'avais quelques tares physiques asthmes et mais surtout un genou récalcitrant, je fus parachuté dans la BCL, Batterie de Commandement et Logistique, en gros que des grattes papier.
Et donc, les classes ne dureraient qu'un mois, enfin moins puisqu'il me manquait déjà 5 jours.

Au bout du 2e jour, j'étais déjà fatigué, le soir je tenais plus et j'allais me coucher directement.
Mes camarades de chambré rentrant après le repas, prirent peur car visiblement j'étais tombé de mon lit et je délirais complètement, il appelèrent la "semaine" qui m'amena à l'infirmerie.

Le médecin de "semaine", un appelé, me demanda si j'avais de la température, je rétorquais que ça allait.

Mais ça n'allait pas, j'avais presque 41°, des douleurs dans le cou, des difficultés à respirer.
Et je perdis connaissance.

En me réveillant quelques temps plus tard, on m'apprit que j'avais contracté la grippe avec une réaction méningée, car le vaccin avait été mal fait.

3 semaines pénibles derrière, je sortis de l'infirmerie, j'avais perdu 10 kilos et et j'étais rincé, il restait 2 jours de classes dont un examen final dont je sortis 5e sur 60 sans avoir rien appris, sauf à tirer au FAMAS.

Je me fus versé à l'Armurerie de la caserne, un boulot très tranquille fait de garde (enfin cela consiste à rester sur place) et de parties de jeux vidéo...

Mon service durera finalement que 7 mois, enfin 5 mois actif, j'ai gardé la "pucelle" et la fourragère remise lors d'un défilé après les classes.

Cela n'a pas été exceptionnel, je n'ai pas gardé le lien avec mes anciens camarades (deux en particulier qui étaient ceux qui s'occupaient du foyer (le bar)), car je suis parti tôt, malgré l'épisode grippe, cela a été enrichissant.

Le régiment a été ensuite dissous en 2009.

lundi 11 mai 2020

Souvenirs de l'été 1986

Ca sera un souvenir musical, une fois de plus.

Cette année là, par l'entremise de l'ami de ma soeur (qui deviendra un poil plus tard son mari), j'avais commencé à rattraper mes carences musicales.

Il me fournissait régulièrement en K7, compilations ou albums complets, à moi les REM, Gun Club, Replacements ou autre Hüsker Dü., parfait pour le walkman que j'avais eu à mon anniversaire précédent.

Je commençais à avoir un stock conséquent et arriva l'heure du choix avant de partir en vacances, combien de ces objets je pouvais emporter et quoi ?

Après un tri qui m'avait pris une bonne après midi, car la place était limitée dans le sac de voyage., je rangeais tout ça à la hâte.

Après un voyage fort long, de nuit, ou j'avais écouté la dernière acquisition musicale à savoir, le dernier Etienne Daho, Pop Satori, je déballais mes affaires et là, la mauvaise surprise, j'avais pris le mauvais sac avec un stock de journaux bien inutiles à la place.



Donc j'avais 3 semaines de vacances avec une seule K7, résultat, j'ai écouté le Daho quasi en boucle pendant tout mon séjour, ce qui a marqué mes vacances, le Duel au Soleil étant ma madeleine de Proust de cet été la.



J'ai fini par acheter l'album bien plus tard, toujours en K7, puis en CD, il me reste à l'avoir en vinyl.
Et j'ai vu en concert, l'intégralité de l'album joué lors de la tournée célébrant les 20 ans de la sortie de l'album à l'Olympia.

En rentrant chez moi, j'ai trouvé mon sac contenant mes albums enregistrés qui dorment actuellement dans ma cave entourés de vieux journaux....

vendredi 8 mai 2020

Journal du Con finement niqué par ses pairs.



Anecdote quand j'étais étudiant.

Je me rappelle des partiels de Licence de Chimie.

On avait un module particulièrement dur pour les chimistes qui ne sont pas des matheux dans l'âme.
Le module L1 qui comprenait deux matières, mécanique quantique et thermodynamique, avec beaucoup de formules et concepts à apprendre.

Moi j'étais matheux, mais un peu fainéant, alors passé du temps à apprendre des heures par cœur ça me passait un peu au-dessus.

On avait des travaux dirigés, TD et bien sur en arrivant vers les examens, on nous disait, vous en faites pas, le sujet portera sur ce que vous avez vu en TD.

Particularité du la Licence à Rouen, pour l'obtenir, il fallait avoir la moyenne dans les 6 modules et pas une moyenne générale des 6.

Résultat, certains modules étaient très difficiles à obtenir, mais d'une année sur l'autre, on pouvait les conserver.

Et passer en maîtrise en ayant que 4/6, la perversion résidant dans l'obtention de la maitrise, pour la valider il fallait avoir la Licence, d'ou des situations ubuesques.

Bref pour certains examens, on était très nombreux, à la fois les étudiants de Licence et aussi de Maitrise, voire des gens qui essayaient depuis des années d'obtenir leur licence.

Donc, ces exam ce faisaient en amphis et faute de moyen, il y avait qu'un surveillant pour 200 personnes.

Distribution des intitulés et forcément que du cours, que des trucs à recracher, le par coeur par excellence, ton apprentissage, ta compréhension des exercices ne sert à rien.

Nous sommes en 1992, y a bien sûr, les machines programmables ou tu peux mettres quelques formules, pour ma part, j'ai rien préparé.

Un peu maso, je veux être sanctionner sur mes connaissances brutes, la fleur au fusil, ça va être un massacre.

Le surveillant se fait un peu chier, au bout d'une heure, il sort son journal qui obstrue complètement sa vue.

Et là, c'est le déferlement, beaucoup sortent leurs bouquins, leurs cours, les mettent sur les genoux et commencent la recopie.

Moi j'ai écrit quelques conneries sur ma feuille, je suis nul, j'ai pas assez bossé, c'est raté, j'arrête, je vais sans doute perdre une année et ma bourse (bien fait pour moi).

Je me lève, je me sors, je rends ma copie et je dis au mec, ça vous fait chier de surveiller ?
Il me dit qu'il préférerait être ailleurs et il continue sa lecture.

Je me demande des années après si ce n'était pas voulu pour désengorger les amphis.
Mais moi, je me suis fait avoir à cause de cette éducation qui m'empêche de tricher.
Je suis trop con sans doute.

Me ne fais pas ça pour l'honneur.

ça me rappelle, une phrase véridique ou pas, d'un corsaire français répondant à un anglais, qui lui reprochait de se battre que pour l'argent.

Alors que les anglais se battaient pour l'honneur.

Le Français avait dit "chacun est à la recherche de ce qui lui manque".


PS:
L'année d'après, j'ai bossé comme un malade et je l'ai eu ce module et tous les autres aussi.