jeudi 3 octobre 2019

Sortie de Dead's Man Pop des Replacements



Don't Tell a Soul des Replacements est un des premiers CDs que j'ai acheté, il y a trente ans.

Passée la déception d'un son trop synthétique, je l'ai écouté très souvent, je le connais par cœur même. Avec des morceaux d'exception comme  "We'll be inherit the Earth", "Talent Show", "I'll Be You" ou "Darlin'one".



Album vénéré presque autant que les autres classiques des Replacements comme "Let it Be" ou "Tim", depuis, on a eu le droit à pas mal de rééditions de ces albums, mais celle-ci dernière en date est un coffret de 4 disques.

Et le premier disque c'est une merveile, puisque c'est une version quasi nue de l'album, qui comprend le Mix Original du producteur Matt Wallace.

Le truc que je ne savais pas c'est que le disque est sorti avec un autre mix voulu par le label, "Sire Records" et pas la version de Wallace.

L'écoute de cette version là est un pur plaisir, parce que je connais l’enchaînement des pistes, mais je suis surpris à chaque écoute surtout que l'on a une version organique bien plus que rock que la version de 1989 qui avec ces synthés, son son de batterie pleine d'écho, sonnait purement eighties.

Malgré tout, je n'oublierai pas le mix de 89, car j'avais 20 ans à l'époque et que ça résonne comme une madeleine de Proust, quand la musique se liait aux émotions que je ressentais à l'époque.

Sur le second disque, les morceaux de l'album une des sessions pré enregistrement avec un son encore plus roots pour ne pas dire sale, entre le live et les versions studios habituelles.

On a doit aux démos habituelles et une session avec Tom Waits assez surprenante et notamment une version de "I can't help" de Billy Swan de toute beauté pleine de vapeur d'alcool.

Les 3 et 4 derniers disques permettent d'avoir une version concert de l'album "Don't Tell a Soul" permettant encore plus d'apprécier, le talent de composition de Paul Wasterberg.

Ce coffret est donc excellent pour tant fan des Replacements voire des autres aussi.