lundi 30 novembre 2020

Billet d'Humeur de Retard

 On se croirait revenu au bon temps des mots d'excuses pour expliquer le retard le matin au CPE.

Aujourd'hui, ce qui m'est arrivé est véridique

Après une courte nuit, celle du dimanche au lundi est souvent de cet acabit, mon doux réveil sonne à savoir avec Goo Goo Muck des Cramps, il est 8h, bonjour.

Comme c'est le smartphone qui fait office de réveil, la tentation de regarder toutes les conneries des RS est grande et je n'y échappe pas, mais plus que tout ça je regarde si effectivement, j'ai battu mon pote sur MPG grâce à un doublé de Mama Baldé de Dijon contre le Nice de Viera, que j'avais mis pourtant remplaçant mais qui est rentré à cause d'un match moyen de Lucas Paqueta.

Bref, oui je suis presque en contemplation, puisqu'on s'était envoyé quelques messages le weekend, très courtois cependant, lui avant faire croire d'un râteau, mais je sais resté fairplay en fait.

Je m'égare à la fois ici dans la rédaction de ce billet mais aussi en cette matiné brumeuse à tout point de vue, vapeur de la salle de bain, je prends mon temps un peu trop et il faut que je m'active car le matin tout est souvent affaire de secondes, perdues ici et là.

Je pars de chez moi à 8h45, sachant que mon bus pour les Mureaux est à 9h, en prenant un bus RATP tout est encore possible et habituel, je passe devant les travaux de ma rue, jetant un coup d'oeil, tel un inspecteur des travaux finis, je ne vois pas vraiment d'évolution.

Un peu plus loin, sur la place Charras idem, des travaux, mais là ça avance et ça s'active, tout est complètement fermé avec déviations pour les piétons et merde je vois au loin mon bus au feu, aucune chance que je ne puisse l'avoir, mais il m'en reste un pour arriver à l'heure, encore une fois ric rac, mais ça va passer.

Résultat, je prends encore plus mon temps et là à ma grande surprise, je vois attacher à une palissade de travaux mon sac à provision Monop' que j'ai perdu y a 10 jours, j'ai toujours pensé que c'était dans la zone de Charras qu'avait eu la perte et finalement quelqu'un l'avait trouvé et l'avait placé en évidence, merci à lui car je m'étais attaché à cette petite boule de tissu avec qui j'avais partagé tant d'aventures du côte de Bastille, là ou je l'avais adopté un mercredi soir.

L'application RATP m'indique 5 minutes d'attente, ça devrait être bon, ce n'est plus trop la foule depuis le confinement, je suis seul mais une femme arrive, elle scrute les horaires affichés et a l'air de s'impatienter.



Le 275 arrive doucement, je monte à la 2e porte ce magistral bus à soufflet ou il y a environ 5 personnes, il y a encore 3 mois, c'était plein, mais avec le confinement la majorité des Courbevoisiens restent chez eux à télétravailler, bons nombres doivent avoir leurs bureaux à la Défense.

La dame impatiente monte à la porte de devant et sermonne le chauffeur pour son retard supposé de 1 minute d'après les horaires qui précisent pourtant qu'ils sont donnés à titre indicatif.

Résultat on perd du temps, c'est l'effet armée des 12 singes, en voulant prévenir d'un truc, ça finit vraiment par arriver, je sens que mon affaire commence à être compromise.

On finit par partir et voilà que le feu du boulevard circulaire passe à l'orange et le bus s'arrête.
Merci madame, 50 secondes encore de perdu et mes illusions avec.

Comme dirait Marty, pourquoi avoir un timing aussi compliqué, bah la réponse, c'est parce ?

Et oui pourquoi prendre le dernier bus pour aller aux Mureaux ? 

Enfin pas tout à fait le dernier, mais la fréquence après 10h passe à 30 minutes mais rien entre 9h et 10h.

Résultat me voilà à devoir attendre une heure pour prendre un bus alors que j'aurais pu dormir une heure de place, car elle est là, la réalité froide et absolue.

Tout ça parce que cette femme et si on résume un peu, Patrick Viera et son équipe de baltringues,  aussi finalement ont chié dans mes bottes.

Voilà pourquoi je suis en retard, monsieur le CPE.

PS: il y a beaucoup de "b" dans cet article et forcément la touche du clavier déconne.