mercredi 13 août 2008

Plancher pour Deauville

J'ai envie de retourner grandement au cinéma mais pour l'instant la production mondiale m'y enchante pas, l'été c'est les blockbusters.

Pile au moment ou j'aimerais voir des films un peu plus intimistes, avec des vraies histoires et pas des monstres ou des méchants qui s 'attaquent à la paix mondiale (des amériques.. du nord)
C'est vrai que certains de ces films, Blockbusters sont de plus en plus réalisés avec maestria dans les effets spéciaux avec une histoire deux fois plus épaisse qu'une feuille de papier à cigarettes, mais ça reste une "franchise", pas de nouveauté, des films bien ancrés dans le genre.

Hancock la première demi heure est assez excellente, mais après l'histoire rentre plus dans le rang des modèles de super héros américains.
Des blockbusters qui attirent des acteurs chevronnés comme Edward Norton ou Tim Roth dans Hulk, enfin ils sont là pour relancer la série cinématographique qui s'est pris les pieds dans le tapis dans le premier volume.
Jules Verne revisité en 3D, oui mais dans certains cinémas seulement, en attendant quelques scènes justement tournées pour cela, comme la descente sur des rails largement pompée sur le temple maudit.
Le film est assez intelligemment réalisé, oui mais surtout pour des pré ados, pas de quoi se pamer là.
Et puis des relances qui ne s'imposent pas, un X-Files figé ou il se passe rien, sauf que Mulder et Scully dorment dans le même lit, après le néant sur une histoire de voyant et de régénération.
Un mauvais épisode transposé au cinéma, on est bien de loin de Tooms.

Bien sur il y a les films tout justes sorti comme Wally chef d'oeuvre annoncé.
Un documentaire sur la vie de Chet Baker sorti confidentiellement.

Et des films qui osent prendre le risque de sortir en plein moi d'aout, espérant de tenir la corde jusqu'à la rentrée, comme ce film avec Zabou, Jacques Gamblin et une poignée de jeunes acteurs au top de leurs forme.
Un bon film de Remi Bezançon qui ne sombre jamais dans le pathos.

C'est la crise pré festival du cinéma américain de Deauville en fait, la semaine de gavage, une quarantaine de films à voir en moins de 10 jours en évitant les avant premières nauséabondes avec le quota requis de star et la sécurité sur les dents.

Une compétition du films indépendants, un label qui cependant, ne garantie pas une qualité forcément mais qui ouvrent toujours plus de perspectives que le thriller, la comédie romantique ou le buddy movie de base.

Des films où on ose encore prendre des risques sans calibrer les doses nécessaires pour que tout le monde soit content à la fin.
Deauville c'est aussi une belle ouverture sur des documentaires qui à part des insectes ou des animaux polaires ont rarement voix au chapitre.

Mais ce festival c'est aussi le défile de stars réglementaires, les has beens, les fêtards, les pseudo stars du petit écran qui finissent toujours par gâcher la vue.
Franchement on pourrait s'en passer et laisser seuls les professionnels (ceux qui présentent leurs travaux) s'exprimer mais le festival y survivrait-il ?

En attendant comme d'habitude des velléités pour y aller à ce traditionnel festival.
145 euros pour un pass qui permet de voir les films du matin, mais pour le soir, n'y comptons pas.
De toutes façons c'est du tape à l'œil.
En semaine par rapport au week-end, il reste seulement ceux qui s'y intéressent vraiment.
Les séances à 8h30, 11h, 13h, 15h, 17h, tout est possible.

Avec un peu de chance, on peut même gratter les professionnels des médias et aller aux conférence de presse.

Mais il faudra attendre la mi aout pour connaitre un peu plus de la programmation, des hommages ou des avant premières.
Seulement connait-on la composition du Jury avec Carole Bouquet comme présidente, Edouard Baer, Cedric Kahn (un habitué), Bouli Landers, Ronit Elkabetz, Christian Mingia, Leonar Silvera, Pierre Jolivet et Dean Tavoularis.

Avec en point de mire le début de festival pour le vendredi 5 Septembre.

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