lundi 4 avril 2022

Retour des Salles-timbanques.

 Mon premier concert de l'année aurait pu arriver dès le deuxième jour de la reprise des concerts "debout".

Mais Geese, l'artiste concerné, énième révélation new yorkaise, a repoussé sa tournée en juin et sa date parisienne coincée entre les 2 Hellfests.

Autant dire que je ne les verrais pas.

Ensuite, je devais participer à la Release Party de "Passive", premier volume d'un dyptique, de "Je T'Aime", nouveau venu (le groupe a 4 ans) sur la scène cold wave française, avec leur déjà 3e opus (si on compte leur prestation enregistrée au Gibus).

Mais, les aléas de mon agenda bien rempli, surtout les Weekend, à cause de mes divers abonnements au rugby et football , m'ont fait annuler au dernier moment, ma participation.

En vrai, enchaîner un match à 17h, un concert à 20H30, paraissait possible.

Mais, d'abord l'organisation de la salle a avancé l'horaire du concert et puis je n'ai pas pris un compte un paramètre important, la 3e mi-temps.

Partie remise au vendredi suivante, avec le concert de Chris Brokaw à Petit Bain.

Gros programme avec deux artistes en première partie et très tôt aussi, car derrière, c'est le DJ Set du Vendredi Soir.

Des artistes locaux, d'abord Tabatha Crash dont le nom ne peut parler qu'aux quadras et qui distillent un son puissant, assez noise, assez proche de ce que fait Thurston Moore actuellement, les compositions ne sont pas extraodinaires, mais c'est très carré, très bien fait.

Une reprise en fanfare, si je puis dire, puisque le guitariste joue également de la trompette, ce qui fera penser au loin aux Boo Radleys, nouvellement reformés.

Après, ce trio, place au duo de Special Friend, guitare bleu ciel masculine et batterie grise féminine.

Le set commence en douceur, ça flirte avec la jangle pop au début, puis au fur et à mesure que les chansons s'enchainent, la saturation augmente peu à peu dans un registre plus noisy, ce qui avec la voix féminine martelant ses tomes basses, nous emmenent sur les mêmes chemins que Yo La Tengo.

Un concert donc assez agréable surtout vers la fin.

Il ne restera donc plus qu'un artiste, ensuite, Chris Brokaw, l'homme aux multiples projets et collaborations, dont 

Come,

Codeine

The Martha's Vineyard Ferries,

Toute sa disco: https://www.discogs.com/fr/artist/53516-Chris-Brokaw

Chris seul avec sa guitare électric, sa voix et sa veste en jean, il nous toise et envoie la musique et chanson surtout des morceaux de l'excellent album "Puritan" sorti en début 2021.



Prestation XXL, conclu avec un petit rappel et un hommage à Mark Lanegan, son ami avec qui il partageait son amour de la musique de Jeffrey Lee Pearce, avec une superbe interprétation de Mother Earth.

A peine le temps de se remettre que le Lundi et Mardi suivant, se profilait la double prestation de The Idles, concerts reportés en sens inverse de Juin 2021.

Et puis quelques jours avant ces concerts dans la très belle salle de l'Elysée Montmartre, j'apprends que une des Premières Parties, 4 groupes devaient jouer, Porridge Radio, Bambarra, Witch Fever et donc Girl Band (ou Gilla Band) annule sa venue.

Grand fan de Gilla Band, comme il faut les appeler désormais, la déception l'emporte et je revends une de mes places à un ami.

J'irais donc que le mardi, vaquant le lundi à d'autres occupations.

Gros son d'entrée pour les jeunes Witch Fever, qui je pense sont britanniques avec leur accents bien sonnants, quatuor classique et féminin, la chanteuse et son short de boxe, telle sur un ring, éructant sa rage dans un style musical plutôt punk et lourd avec une basse saturée.

Ensuite, les attendus Bambarra, que je devais revoir en avril envoie aussi la cavalerie de leur son garage-punk, de leur style particulier, un peu monocorde, ils ne s'éloignent pas du chemin qu'ils ont tracé, balancent leur gros titre Serafina.

Je n'ai pas encore vraiment écouté leur dernier 4 titres, j'ai flemmardisé en ce début d'année avec beaucoup de retard sur la production actuelle.

En tout cas, j'ai trouvé par moment que ça sonnait très Thee Hypnotics, groupe anglais des 90s, passé à l'as et dont s'est extirpé Jim Jones pour créer sa fameuse revue, dont s'est inspiré fortement à ses débuts the Horrors.

Thee Hypnotics Soul Glitter and Sin à écouter absolument


La tête d'affiche attendue, The Idles,  se présente à 21H pile, leur show étant diffusé en direct sur culturebox.

J'ai trouvé une place tranquille près de la Louma au milieu de la salle.

J'avais un peu réécouté au préalable leur dernier album, Crawler sortie fin 2021 et je me disais que le premier morceau serait une entrée idéale pour un concert.

Et bingo, voila qu'il le joue.


Un set impeccable qui fait part surtout à leur dernier album, même les morceaux du 3e album font bonne figure.

Alors j'ai comparé les 2 set lists du lundi et du mardi, c'est assez remarquable, quelques morceaux différents, ce n'est pas rien dans ces temps moroses de proposer quelque chose de différents, deux soirs de suite.

Je devais enchaîner avec Dead Daisies, le lendemain, mais dans la journée je reçus un sms pour m'informer du report à une date ultérieure, une forme de communication très limite pour leur seule date française.

Et finalement, j'ai depuis été remboursé.

Le tourneur et le trabendo ont vraiment faire de la merde, la dessus, car il devait savoir depuis le DEBUT, qu'ils ne joueraient pas. J'imagine bien les gens ne vivant pas sur Paris faire demi tour sur l'autoroute, voire pire payer hôtel et déplacements pour rien.


Je poursuis ma quête qui se poursuivra avec Meute, VoxLow, Norman Would et Rumjacks pour conclure Mars, puis Amenra, Bodega et The Beths pour débuter Avril.

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