vendredi 6 mai 2022

7 à dire sur le Hellfest - Ma Toute Première Fois

En 2012, ça commençait à me titiller.

En 2013, ça devenait insistant.

En 2014, il était temps de partir en exploration de ce Hellfest.

Alors un festival comme le Hellfest qui était déjà une grosse machine mais encore en devenir, je connaissais sur le site qu'une poignée de personnes, j'avoue que faire 3 jours d'entrée, ça me paraissait un peu trop sans rien connaître du site, des lieux, des festivaliers.

Coté programmation, y a jamais eu rien à dire.

Comme j'optais pour l'option découverte, un jour, il fallait bien choisir.

Ce fut le samedi, ce qui est cocasse car désormais ce n'est pas ma journée préférée, car remplie à l'extrême.

Donc sur les Main Stages, à voir Status Quo, Aerosmith, Deep Purple, Hatebreed, Soulfly, Extreme et Dagoba.

Le choix du samedi était à vrai dire surtout axé sur Aerosmith que je n'avais jamais vu.

J'aurais pu choisir le dimanche pour Black Sabbath et Soundgarden, mais c'était les deux seules têtes d'affiche intéressantes.


Explorer les autres scènes me paraissaient être un exercice périlleux. Je passais ici et là notamment au moment d'aller chercher des trucs à boire ou à manger.

Les stands de bouffe n'étaient pas vraiment de la qualité, rarement vu une pizza aussi mal foutue.

A l'époque j'étais encore bénévole au Paléo et j'avais l'habitude de la nourriture et la variété des plats de première qualité, là c'était un choc.

C'était assez mal organisé (mais ça a énormément progressé).

Pour m'y rendre, je pris l'option Train-Train-Pieds.

Un TGV rapide jusqu'à Nantes, avec dépôt du sac à l'hôtel et passage par le Château d'Anne de Bretagne pour manger mon sandwich.

Un TER moins rapide jusqu'à Clisson.

Arrivé a destination une navette maigrelette à 9 places prises d'assaut.

Peu importe, mes pieds me conduiront à destination, sauf que le fléchage n'est fait que pour les voitures.

Les piétons, démerdez-vous.

Voilà, mon niveau d'impréparation était total.

Maps ne répondit pas vraiment à mes injonctions , je décida donc de prendre le chemin des voitures qui était moche et long.

Quelques années plus tard, j'ai refait le parcours et je suis passé par le Château , celui de mes ancêtres (haha), c'est assez cool

Arrivé sur place, le temps d'attente était assez court, même pour un billet un jour.

Je retrouva mes amis avec qui j'ai fait tous les autres HF depuis.

Mon premier gros souvenir fut Dagoba et son wall of Death dantesque (on n'est pas en enfer pour rien)


Je dois dire que j'ai passé du bon temps à écouter Status Quo, notamment avec toutes les générations de métalleux qui se dandinaient sur leur boogie rock.
Extreme n'était pas désagréable, même sur leur tube planétaire, ou j'ai vu quelques personnes émues.
Aerosmith était vraiment en très grande forme par contre Deep Purple m'a beaucoup ennuyé avec leur solo d'orgues à ne plus finir.

Le retour fut beaucoup plus facile, beaucoup de navettes payantes mais au moins la sécurité d'arriver à Nantes tranquillement.

Et le retour en TGV, le lendemain, en me disant que malgré quelques failles, ce festival méritait d'être fait sur toute la durée, ce que j'entrepris depuis mais ça c'est une autre histoire.

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