mercredi 27 décembre 2023

En mai...

En début  d'année, je m'étais dit, "allez, je vais faire un report mensuel des concerts" et puis finalement entre ces concerts, les sorties, les blindtest, la fatigue et tout de trucs de procrastinateurs patentés j'ai fait le premier et puis plus rien.

Je viens seulement de compléter celui du mois de février avec des jolies photos.

Et alors que le mois de mai se termine, je remets le métier sur l'ouvrage, parce que la saison des festivals a commencé et puis que j'ai envie d'écrire des conneries.

Dans la ligne de mire de juin s'avance aussi le Hellfest, mon 9e personnel et peut-être le dernier, mais je ferais sans doute un article dédié.

Alors pour commencer le mois où on peut faire ce qu'il nous plait selon l'adage connu, bah, moi j'ai fait un peu à contre courant en allant voir Roger Waters, une des têtes pensantes, parfois trop, de Pink Floyd.

J'ai un rapport conflictuel avec ce groupe car comme beaucoup j'aime surtout le début Barrettien et puis surtout Dark Side of the Moon qui est le premier album que j'ai écouté de toute ma vie quand je passais mes vacances d'été chez ma grand-mère et que ma tante y vivait encore écoutant quelques chefs d'œuvres comme celui-ci ou la disco de Led Zeppelin.

Après les albums floydiens c'est très bof pour ma part et même leur monument The Wall pour lequel j'ai souffert d'une aversion pendant longtemps, parce que trop rabâché à une époque ou le rock était encore prépondérant sur les ondes hertziennes et télévisuelles.

C'est sur que maintenant on peut regretter ce temps béni.

Donc le gars Roger, remonté comme une pendule à Bercy qui envoie du f*ck à tout va, il en veut à la terre entière,  pour un Show très propre au son ciselé, avec une sélection très the Wall, quelques morceaux du gars en solo puis un final Dark Side.

Et c'était bien vraiment. Je ne regrette pas d'avoir claqué plus de 100 balles, un budget d'un mois de concert.

Ensuite est venu, le premier festival de l'année, avec un petit déplacement en prime, à Bordeaux enfin non à Pessac pour le Sideral Fest, un rendez vous qui se veut psyché mais qui brasse large et plutôt rock, où j'ai aimé tout particulière le son super heavy et stoner de Black Rainbows, un trio italien qui a dévasté la scène du Mac3.

Bonne pioche ensuite pour Titanic Gas Chamber, un groupe régional au nom énigmatique, qui a défaut de faire des morceaux qui restent dans la tête envoie du lourd avec deux batteurs et du garage punk des familles, ça bouge dans tous les sens sur scène et dans la fosse le sourire aux lèvres.

Bien aimé aussi Black Doldrums, ça bouge pas des masses mais ça commence comme du post-punk et ça finit en shoegazing de bonne tenue.

Je finirais par Minuit Machine un duo electro qui a clôturé le festival et qui était le seul groupe que je connaissais vraiment, qui m'a enchanté mais qui a contribué a vidé la salle.

Alors j'ai vu tous les artistes mais je m'abstiendrais de faire des commentaires négatifs.

Par contre, je peux dire que les bénévoles de l'orga étaient très sympas et la bière pas trop chère. De ce fait j'ai investi dans un t-shirt.

Il devait y avoir plus loin de CR mais j'ai oublié ce que je voulais dire.








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