mercredi 19 août 2009

Route du Rock 2009 - Dimanche

Le dimanche arrive, je fais la tournée des Crèpes puis arrive hyper tôt sur le site pour éviter les désagréments de la veille.


Magnetic Friends assure les inter concerts avec délice, DJ's ils enchainent les vieux clous des 80s et 90s, on a droit à du Ride, Teenage Fanclub, Adorable ...

Heureusement qu'ils étaient là d'ailleurs.

Premier de la journée, Bill Callahan m'enchantera pour la première fois depuis 3 jours.
Sans connaître véritablement les morceaux qu'il joue, ça accroche tout de suite, on sent bien la maitrise derrière le bonhomme.



Son staff et au diapason, à part le batteur qui se mange un bon pain sur une sortie de morceau.

Après ça, Andrew Bird et sa pop ambitieuse, c'est bien parfois trop, mais au vue, enfin à l'ouie des premiers jours, c'est du velours.



En tout cas, j'ai bien aimé sa façon de jouer du violon façon ukulélé.

En 3e, Dominique A arrive, il a fait une sérieuse coupe sombre dans ses effectifs.

A(Lone) arrive sans mal avec sa guitare et ses boucles enregistrées à capter l'auditoire.
Parfois il troque sa 6 cordes pour son clavier, mais sans que cela nuise.



Il assure même finissant par le trop court, "Courage des Oiseaux".
Il a joué un set qu'on aurait voulu plus long.
N'est pas un certain gage de qualité ?

Les ours sont lachés au 4 e acte.

Grizzly Bear à l'instar, des musiciens d'Andrew Bird, occupent tout le devant de scène, le batteur sur le même plan que les musiciens, à l'extrémité.
Voilà pour le notable, le reste n'est pas vraiment à la hauteur de leurs albums que j'avais fait l'effort d'écouter.


La Route du Rock est terminée pour beaucoup, j'ai le sentiment qu'elle n'a pas vraiment commencé, elle ne le pourra jamais d'ailleurs.

On embraye sur la fin de soirée et la prestation des artistes electro.

On installe la scène de Simian Mobile Disco et Magnetic Friends chauffe l'auditoire avec un notamment un Blue Monday qui tombe à point nommé puisqu'on a dépassé largement les minuits.

Un bazar plein de fils est installé au centre de la scène et des lumières multi colores sont disposées en demi cercle.

Ça commence, le duo s'affronte au jeu de la chaise musicale sans chaise et tourne au tour de leur bazar en bidouillant en passant quelques boutons.



Les morceaux s'enchainent à vitesse grand V, quelques inédits mais ils captent difficilement l'assistance.
Au bout de vingt minutes ça commence timidement à s'emballer dans les 4 premiers rangs, derrière ça jacte à tout va.

Et fin.

Le Fort s'est vachement éclaircit, les festivaliers utilisent leur dernier jetons, pendant que les derniers de la route arrivent.

autoKratz, qui va se prendre un méchant vent, il faut dire qu'ils ne font pas illusion, le mac posé dans un coin, de l'autre côte le chanteur qui gesticule. C'est la copie confirme de leur disque joué vulgairement sans embage.

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