lundi 3 août 2009

Dirty Water

Dirty Water, des Standells, une des chansons que j'apprécie le plus, composée par Ed Cobb, producteur, manageur gourou des années 60 et des groupes "Garage", celui à qui on droit le célebre "Tainted Love" remis au goût des années 80 par Marc Almond et son Soft Cell.
Dans le langage des années 2000, on dirait repris aussi par Marylin Manson.

Ce Cobb s'occupait aussi de la carrière des Chocolate Watchband, apprécié pour son "Let's Talk About Girl".

D'abord le son original avec une vidéo assez drôle finalement, du groupe qui se découvre un talent de play back hors norme.



Le leader et chanteur à la voix éraillée, une fois n'est pas coutume, est un batteur, Dick Dodd.
Les postures sont typiques de ces années télévisuelles.

Et c'est un groupe qui savait jouer en live et on les retrouve quelques trente ans plus tard lors d'un concert "réunion" en 1999:



Malgré le poids des ans, le morceau et le groupe garde toute sa fraicheur.
Le concert a été enregistré et est vendu dans le commerce:



Alors, en fait le côte étonnant de ce morceau, c'est que les fans bostoniens des Red Sox, le se sont appropriés complètement.

Pas étonnant avec les paroles suivantes:

I'm gonna tell you a story
I'm gonna tell you about my town
I'm gonna tell you a big bad story, baby
Aww, it's all about my town

Yeah, down by the river
Down by the banks of the river Charles (aw, that's what's happenin' baby)
That's where you'll find me
Along with lovers, fuggers, and thieves (aw, but they're cool people)
Well I love that dirty water
Oh, Boston, you're my home (oh, you're the Number One place)
Frustrated women (I mean they're frustrated)
Have to be in by twelve o'clock (oh, that's a shame)
But I'm wishin' and a-hopin, oh
That just once those doors weren't locked (I like to save time for
my baby to walk around)
Well I love that dirty water
Oh, Boston, you're my home (oh, yeah)

Because I love that dirty water
Oh, oh, Boston, you're my home (oh, yeah)


Les Standells étant de L.A., il faut voir la patte d'Ed Cobb pour comprendre son attirance pour Boston bien que le peu des biographies qui lui sont consacrés ne parle pas du lieu de sa naissance.

Bien sur comme beaucoup de hits de ces années là, la chanson a été diversement reprise.

En tout cas, c'est par les Inmates, que je l'ai entendue pour la première fois.
Parue pour sur le premier album "First Offence", elle est devenue l'hymne du groupe, celle qui clôt tous les concerts.



Le groupe emmené par Bill Hurley est d'ailleurs assez friand de ces compositions "garage", puisqu'ils avaient l'habitude de reprendre en concert bien avant Soft Cell, "Tainted Love" et aussi le "Let's Talk About Love".

Quoi que meilleur groupe, qu'un provenant de Boston, pour reprendre "Dirty Water".
Les Dropkick Murphy's accomplissent leur mission avec beaucoup de brio.

La chanson figure sur le Live At Saint Patrick.



Autre version aussi entendue celle des Beast of Bourbon, groupe australien des années 80.

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