samedi 13 octobre 2007

Paris Plage 2006 (suite et fin)

(réédition d'un article paru ailleurs)

Pas d'eau et non, quelle météo capricieuse ce vendredi soir, sur les quais de seine.
Température douce, un léger vent à peine visible et quelques nuages ne font que passer et n'effrayent pas les spectateurs présents.

Alors avant de venir, je m'etais un peu rencardé sur les horaires, histoire de ne rien rater d'importants.
J'étais tombé sur 3 sites web et 3 débuts de spectacle différents:
18h30, 18h50 et 19h00.
Le dernier était donné par le site officiel.

Et mauvaise pioche, car tout avait été avancé à 18h20.
Et c'est Daddy Long Legs qui en fit les frais.

Juste le temps de voir l'avant-dernière et la chanson qui suit.
Suffisamment pour me rendre compte d'un son approximatif, malgré une présence sur scène quasi nulle sur scène, les DLL assurent une pop mélodique bien charpentée.


40 minutes plus tard, les Hushpuppies prennent la suite.
A peine le temps de bouger pour trouver de quoi se restaurer, vu l'attente dans les stands de Paris Plage, un petit saut vers le chaleureux quartier Saint Paul est plutot de bon aloi.

Retour vers la scène et seine, plaçage à une 15 de mètres de la crash barrière.
Les Hushpuppies arrivent, bien halés, une mention pour le guitariste, bien sappé à la Kinks, on l'espère à la hauteur de ceux-ci.

Le son est moins moche que pour le premier concert mais cela reste médiocre.
On entend à peine le chanteur et le clavier, quant au guitariste c'est un son intermittent.

Pour le reste, les Hushpuppies distillent une musique au son carré mais dépourvue d'émotions et à la mélodie qui se cherche.

Ils chantent en anglais mais je pense qu'ils devraient s'orienter vers du français à la Ronnie Bird.
En tout cas, ils se donnent sur scène et on ne peut pas leur enlever ça et essaient assez vainement de faire participer un public venu pourtant pour ce groupe.

Les plus jeunes essayant de slamer mais de façon plutôt chaotique.

Les Hushpuppies s'essaient à la reprise avec I'm Not Like Everybody Else, bien dans l'esprit des Kinks et plutôt bien réalisée.



Ils finissent avec deux titres au niveau maximum de saturation et de larsen domestiqués.


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